Ouverture à Kinshasa d’un atelier sur le « traitement de l’information religieuse dans les médias »

Le Conseil des laïcs chrétiens et islamistes du Congo (COLCIC), organise, jeudi 6 Février à Kinshasa, un atelier sur le « traitement de l’information religieuse dans les médias » à l’intention des journalistes et animateurs d’émissions religieuses, dans le cadre de sa 2e phase pour cette campagne portant sur le « dialogue inter-religieux comme facteur de promotion de la paix ».

L’annonce a été faite mercredi par le porte-parole ai de la Mission de l’ONU sur la stabilisation de la RDC (Monusco), Charles Bambara, au cours du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne .

Une cinquantaine d’acteurs des médias y prendront part, dont la majorité viendra de studios, de radios et de chaînes de télévisions confessionnelles, a dit le porte-parole.

M. Bambara a indiqué que des universitaires et professionnels des médias animeront cet atelier, au cours duquel les principes de base du traitement de l’information, de l’éthique et de la déontologie professionnelle ainsi que du traitement de l’information sensible qu’est l’information religieuse seront présentés aux participants.

Il a, par ailleurs, fait savoir que cet atelier, qui se tient pendant la « semaine mondiale de l’entente interconfessionnelle » (du 01 au 07 février de chaque année), marquera la clôture de la campagne organisée par le COLCIC sur ce dialogue inter religieux.

Le porte-parole a, en outre, souligné que le COLCIC présentera, au cours de ces assises, une proposition de plaidoyer pour l’instauration d’une journée nationale du dialogue inter religieux, des émissions sur la culture de la paix et de la prévention sur les risques des conflits interconfessionnels, seront organisées dans quelques chaînes de télévisions et de studios généralistes et confessionnelles et dans des marchés.

La division de l’information publique de la Monusco soutient cette campagne de sensibilisation pour une culture de la paix, lancée par le COLCIC depuis le mois d’avril 2013, signale-t-on.