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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Homme, femme : et si on respectait la différence des sexes ?

2018-11-14
14.11.2018
2018-11-14
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Une universitaire appelle les défenseurs de la cause des femmes à prendre en compte les différences naturelles entre les sexes.
Par Marta Iglesias* pour Quillette** (traduction de Peggy Sastre)

Je suis féministe, mais je ne suis pas là pour faire part de mes opinions ni pour entrer dans un débat interne au féminisme. Qu'importe leurs nombreuses variations idéologiques, toutes les féministes défendent fondamentalement la même chose : que les femmes et les hommes aient les mêmes droits et devoirs en tant que citoyens, et que les femmes et les hommes jouissent de la même liberté de décider quoi faire ou non dans leur vie. Je suis là pour présenter des faits qui devraient intéresser les féministes et qui permettent d'expliquer les comportements humains.

Mon objectif est d'expliquer pourquoi les causes des différences entre les sexes ne sont pas purement culturelles, comme elles ne sont pas non plus le produit d'un endoctrinement patriarcal. La séparation des compétitions sportives et les disciplines médicales distinctes que sont l'urologie et la gynécologie témoignent des différences biologiques les plus évidentes entre hommes et femmes. Mais la méthode scientifique – un processus coopératif, critique et autocorrecteur ayant engendré d'énormes progrès technologiques et médicaux – peut aussi nous aider à comprendre des différences sexuelles plus subtiles, comme celles que nous observons en matière d'intérêts et d'aspirations. Comprendre ce que nous sommes réellement est une voie d'émancipation.

Différences comportementales

L'étude d'autres espèces animales aura permis de significatives avancées dans notre compréhension de la biologie humaine. Si nous comprenons le fonctionnement de nos neurones, c'est grâce aux limaces de mer et aux calmars. Nous savons comment nos embryons se développent à partir de l'étude des oursins, des crapauds et des cailles. Nous comprenons comment fonctionne notre système circulatoire et nous savons comment le réparer en cas de problème parce que nous avons étudié celui des porcs et des chiens. Les manuels de physiologie humaine regorgent de données obtenues grâce à l'étude d'autres animaux et l'application de ces connaissances nous aura permis, à tous, de vivre mieux et plus longtemps. Sauf que l'étude des modèles animaux indique également que les différences entre hommes et femmes ne sont pas seulement physiques : elles sont aussi comportementales et toutes ces différences sont le produit de notre histoire évolutive commune.

Tous les êtres humains ont un point commun : nous sommes les enfants d'autres humains. Nous sommes le résultat de la capacité reproductive d'autres individus, eux-mêmes la progéniture d'autres individus capables eux aussi de se reproduire. Une chaîne que l'on peut théoriquement remonter jusqu'à nos origines sur toutes les lignées d'individus ayant été capables de se reproduire. Ceux qui ne se sont pas reproduits n'ont pas laissé de copie d'eux-mêmes et n'existent donc plus. (Une explication plus méticuleuse de l'évolution via la sélection naturelle et la dérive génétique, soit la théorie synthétique de l'évolution, est disponible sur le site de Berkeley.)

Des œufs «  coûteux  », des spermatozoïdes «  bon marché  »

Partant, chaque être vivant est potentiellement efficient d'un point de vue reproductif, vu qu'il est l'enfant de parents qui l'ont été. Sauf que la reproduction sexuée ne dépend pas uniquement d'une capacité individuelle à produire une descendance viable et fertile, mais aussi de son aptitude à trouver un partenaire reproductivement adapté. Pour être éligible, ce partenaire doit être du sexe opposé ou, plus précisément, être capable de produire les gamètes produits en général par le sexe opposé. L'un des deux sexes produit de gros gamètes statiques (des œufs, relativement «  coûteux  » à produire) et l'autre de petits gamètes mobiles (des spermatozoïdes, davantage «  bon marché  »). Dans beaucoup d'espèces, le sexe aux gamètes les plus coûteux (la femelle) s'occupe par ailleurs d'autres aspects reproductifs des plus dispendieux. Par exemple, une femelle tortue va traverser l'océan pour pondre ses œufs dans le sable et une femelle-araignée va régurgiter ses propres organes pour nourrir sa descendance qui, au sens strict, la cannibalisera. (À côté de tels exemples, on se rassure de n'avoir qu'à se lever à 3 heures du matin pour donner le sein à un bébé.)

Bien évidemment, ce fardeau reproductif ne pèse pas toujours sur les femelles, mais dans toutes les espèces, le sexe qui génère le plus gros coût reproductif et qui investit le plus dans l'engendrement et l'élevage de la descendance sera aussi le plus sélectif quand il s'agira de sélectionner un partenaire. Après tout, c'est aussi sur lui que pèseront les conséquences les plus lourdes d'une erreur (par exemple : ne pas réussir à laisser de descendants ou n'en laisser que trop peu par rapport à son investissement initial). Les mécanismes sous-jacents à la sélection de partenaire sont donc soumis à bien des pressions pour être efficients, ce qui se traduit inévitablement en différences comportementales entre les sexes. Ces pressions sont à l'origine de puissantes capacités discriminatoires qui nous ont rendues sélectives, voire tatillonnes, et qui nous obligent à soumettre tous nos putatifs partenaires de reproduction à une évaluation constante. Historiquement, un tel arrangement aura été une stratégie de reproduction efficiente et avantageuse, vu que des humains sont aujourd'hui en vie et se reproduisent à leur tour.

Chez les humains, le coût reproductif est indéniablement plus élevé chez la femelle, et les différences morphologiques entre les sexes impliquent que des éléments différents ont été sélectionnés chez chaque sexe afin de nous faire gagner en efficacité reproductive. Sauf qu'il importe aussi de comprendre comment ces différences physiologiques et anatomiques entre les stratégies reproductives mâles et femelles ont pu jouer sur nos comportements.

Parmi les féministes, il existe une propension généralisée à croire que les animaux et les humains joueraient des rôles différents dans le monde et seraient soumis à des règles différentes. Ces différences sont attribuées à la «  culture  » ou à «  l'intelligence  », parfois à la «  société  ». Mais cette prétendue distinction entre les humains et le reste des animaux ne résiste pas à l'examen.

Stratégie reproductive

Bien évidemment, des dimensions culturelles affectent la manière dont nous nous reproduisons, mais nous ne pouvons la modifier qu'à la marge. Pourquoi ? Parce que les mécanismes dont nous a dotés l'évolution pour choisir un partenaire et nous reproduire sont les produits de notre biologie, transmis tout au long d'une lignée de reproducteurs prospères. Il est donc raisonnable de s'attendre à ce que l'humain soit une espèce typique à cet égard, à l'instar des exemples cités plus haut (les fonctions neuronales et cardiaques, le développement embryonnaire, etc.). La biologie évolutionnaire prédit que chaque individu essaiera de mener à bien la meilleure stratégie pour contribuer génétiquement aux générations futures et pour produire une descendance qui, à son tour, sera capable de se reproduire.

Mais cette stratégie sera différente pour les hommes et les femmes, vu que leurs fonctions reproductives sont distinctes. L'efficacité des stratégies menées par nos ancêtres est à l'origine d'un fait aussi simple que fondamental : notre propre existence. Dès lors, ces stratégies sont une partie essentielle de nous-mêmes, et ce même si des relations sociales et culturelles sont susceptibles de l'ajuster. Dire que, de notre réveil à notre coucher, nos actions ont quasiment toutes pour ultime objectif la conception d'une progéniture (ou son maintien en vie jusqu'à ce qu'elle soit a minima en âge de générer ses propres descendants) n'est qu'une très légère exagération.

Compétition

Ce processus se manifeste différemment chez les mâles et les femelles et produit des comportements différents. Les femmes, en raison de leur investissement reproductif plus conséquent, sont en général très sélectives. Les hommes ne sont véritablement sélectifs que s'ils considèrent avoir à effectuer un investissement conséquent en temps et en ressources dans une relation. Dès lors, à travers le monde et les cultures, les hommes et les femmes ont tendance à chercher des choses différentes chez leurs partenaires (même si nous avons, bien sûr, des tas de préférences communes). Qui plus est, chaque sexe met l'accent sur des aspects différents de son physique et de sa personnalité lorsqu'il veut attirer un partenaire. Ce qui, par conséquent, fait que la compétition entre hommes n'est pas la même que la compétition entre femmes. La première est généralement plus évidente et la seconde plus subtile (et plus pernicieuse, si vous voulez mon avis).

Ces différences se traduisent par celles que nous observons dans notre vie de tous les jours : des jouets que nous préférons dans l'enfance aux produits que nous consommons une fois adultes ; du risque d'être auteur ou victime de harcèlement à la probabilité de causer un accident de la circulation ; de notre manière de nous asseoir dans le métro à l'importance que nous accordons à l'avancement de notre carrière professionnelle.

Ces comportements se produisent sans que nous ayons vraiment conscience de la raison qui nous pousse à nous conduire de la sorte (à part le fait d'en avoir envie). Mais nous n'avons pas besoin de savoir qu'il s'agit là d'une stratégie reproductive pour la mener à bien. Nous agissons simplement, sans nous poser de question sur les véritables causes de nos prédispositions. (De même, quand nous rêvons d'un hamburger, c'est rarement en ayant conscience que tant de gras et de sucres concentrés dans si peu de grammes de nourriture relève d'une stratégie énergétique plus que rentable.)

Sophisme naturaliste

Le fait que les hommes et les femmes soient ici différents n'entrave en rien la volonté féministe de voir les hommes et les femmes jouir de droits absolument égaux. Cependant, il convient de comprendre comment sont réellement les choses si nous souhaitons les modifier et l'histoire regorge de tragédies associées à l'application de théories factuellement invalides. Convaincus par l'idée que les cerveaux masculins et féminins ne différaient que pour des raisons sociales, un chercheur en médecine et son équipe allaient persuader la famille d'un garçon amputé de son pénis à cause d'une circoncision ratée qu'il suffisait de l'élever comme une fille pour que tout rentre dans l'ordre. Malgré des injections hormonales et l'obstination des parents à mentir à leur enfant, à la fin, ils n'eurent pas d'autre choix que d'admettre leur défaite (avec d'atroces conséquences pour tous les individus concernés).

Certaines féministes préfèrent remettre en doute l'applicabilité de la biologie évolutionnaire à l'espèce humaine. Elles pensent que l'égalité comportementale entre les sexes pourrait exister naturellement, mais que notre culture est à l'origine de nos différences intersexuelles (voir par exemple le premier chapitre de A Mind of Her Own). Visiblement, contredire ce courant de pensée équivaut à adopter une position «  biologiquement déterministe  », indésirable, car elle permettrait de justifier les inégalités systémiques et la violence sexiste. Sauf que parvenir à cette conclusion exige un niveau considérable de cécité scientifique et historique.

Ne pas vouloir admettre l'existence de différences biologiques dans nos comportements découle d'une peur des conséquences de ces différences où s'expriment trois hypothèses parfaitement fausses : 1/ ce qui est naturel est bon ; 2/ ce qui est naturel est juste ; 3/ ce qui a une origine biologique est impossible à modifier.

Si tout ce qui est naturel était bon, les fabricants d'appareils orthodontiques auraient mis la clé sous la porte depuis belle lurette, nous pourrions couramment mourir d'une infection intestinale à 19 ans et le nombre de nos enfants serait (presque) équivalent à celui de nos orgasmes. Le même genre de sophisme naturaliste pourrait nous faire accepter des comportements du seul fait qu'ils relèvent d'une tendance naturelle. Il est tout à fait naturel de vouloir faire l'amour à un enfant de 13 ans pubère, de voler tout ce qui nous tombe sous la main ou d'être cruel avec d'autres espèces animales du moment que nous en tirons un avantage personnel. Sauf que nous sommes nombreux à ne pas faire de telles choses ni à excuser les auteurs de telles actions. Qu'un comportement ait une base biologique ne le rend pas pour autant recommandable. Les normes culturelles sont des consensus régissant nos conduites et notre éthique qui n'ont pas besoin d'être justifiés par leur caractère naturel. Enfin, quant à savoir si tous les phénomènes d'origine biologique sont forcément immuables, nous pouvons réfuter une telle affirmation en citant les comportements répréhensibles et peu fréquents décrits ci-dessus ou en observant que les chiens-guides s'abstiennent de marquer leur territoire à chaque coin de rue.

Mieux comprendre les disparités

Si notre objectif commun vise à encourager le respect réciproque entre individus, malgré des différences moyennes d'inclinations observées au niveau des populations, cet objectif ne peut être réalisé si nous ignorons le fondement de ces différences. Dans certains cas, imposer le respect peut fonctionner, mais cette stratégie ne risque pas d'avoir beaucoup d'effet sur le nombre de femmes tuées par des hommes, un chiffre remarquablement stable année après année. La lutte contre les problèmes liés au genre sera plus efficace si nous admettons les différences naturelles comme base de travail, au lieu d'imposer des règles qui ne font qu'accroître les incompréhensions, proliférer les sophismes et instrumentaliser la peur comme moteur du changement.

Certaines féministes vont jusqu'à estimer préjudiciable pour le combat contre les inégalités de genre la prise en compte des différences d'ordre biologique. Sauf que demander aux gens d'ignorer l'existence de ces différences ne permet qu'une chose : rendre les disparités produites par ces différences encore plus difficiles à comprendre et à gérer. D'autres féministes avancent que leur identité de femme est une autorité suffisante pour leur permettre d'être absolument certaines des motivations de leurs congénères. Sauf qu'il ne s'agit là que de l'extrapolation d'un cas particulier, sans le moindre bénéfice d'une évaluation systématique.

Il est préférable de générer nos opinions et nos jugements sur la base d'observations le plus possible conformes à la réalité objective, car nos desseins sont politiques et nous voulons donc qu'ils affectent tout un chacun. Il est dès lors impératif de comprendre la nature de la réalité que nous tentons de changer, et les raisons pour lesquelles les tentatives de voir une parité parfaite dans tous les domaines de la vie par le biais de politiques sociales n'ont pas encore abouti voire, dans certains cas, ont mené à l'aggravation des disparités. Une action politique ne peut être fondée sur ce que nous estimons être un monde meilleur (car tout le monde en a une opinion différente). Au contraire, elle doit se construire sur la meilleure compréhension que nous pouvons avoir du monde tel qu'il est.

Gardons l'esprit ouvert

La bonne nouvelle, c'est que de telles informations n'ont jamais été aussi facilement accessibles. Si nous faisons l'effort d'apprendre un peu d'anglais et d'assimiler des connaissances statistiques de base, tout un chacun peut arriver à ses propres conclusions en consultant les travaux que d'autres ont d'ores et déjà effectués. En outre, si ces travaux ne nous convainquent pas, nous pouvons essayer de les réfuter en utilisant les mêmes outils d'enquête et d'analyse. D'autres pourront choisir de rejeter la science et la raison en bloc, en se comportant comme ceux qui nient l'efficacité des vaccins ou sont persuadés que personne n'a jamais mis le pied sur la Lune. Sauf que ce n'est pas avec de tels comportements que nous serons capables de construire quoi que ce soit. À peine sont-ils utiles pour hurler dans le vent et promouvoir des normes qui n'ont rien à voir avec la réalité – jamais ils ne pourront contribuer au moindre changement significatif.

Il est toujours possible de croire que les différences menant à des comportements sexistes proviennent de la culture et non pas d'un manque de celle-ci. Mais, ainsi, nous continuerons à essayer d'imposer des normes qui ne sont pas communément admises, ce qui ne fera que creuser nos différences et rendre la société dans laquelle nous cohabitons toujours plus hostile parce que fondée sur des relations humaines toujours plus artificielles. Les notions idéologiques acceptées a priori par beaucoup de féministes – par exemple « le langage est sexiste et le changer réduira les différences » – n'ont pas été proprement évaluées, et dès lors validées, comme instruments d'égalité. Et cela a son importance, car si nous voulons changer le monde, nous devons d'abord étudier ce que nous sommes et comprendre pourquoi nous nous comportons de telle ou telle manière.

Si l'objectif n'est pas la recherche du savoir et de la connaissance, mais la promotion d'un dogme faisant de la socialisation la cause unique du sexisme, alors je crains que le plafond de verre surmonte encore longtemps la tête des femmes, que le nombre de féminicides reste inchangé et que nos efforts pour améliorer la société demeurent une source perpétuelle de déceptions et de frustrations. Il faut nous évertuer à faire la synthèse entre nos connaissances scientifiques sur le comportement humain et les objectifs politiques du féminisme. À nous de garder l'esprit ouvert pour mieux nous comprendre, mieux comprendre les sociétés que nous avons construites et mieux comprendre le monde que nous avons en partage. C'est par ces moyens et ces moyens seulement que nous pourrons créer les conditions nécessaires à une égalité réelle.

 


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Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

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Hecantochires @HI783NZ   Message  - Publié le 14.11.2018 à 17:42
Svp mediacongo,occultez un peu les photos de ces hommes nus nous ne sommes pas ça même dans une salle d’opération ou un hôpital La nudité est sacrée.

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