Afrique
Le premier Conseil des ministres au Gabon depuis l’hospitalisation du président Ali Bongo Ondimba, le 24 octobre, s’est tenu vendredi 16 novembre 2018 au palais présidentiel de Libreville et a été présidé par le vice-président gabonais, selon le compte-rendu reçu par l’AFP.
“Le Gouvernement exprime […] sa pleine solidarité au chef de l’Etat et son engagement ferme à poursuivre avec abnégation et détermination la mise en oeuvre de sa vision de développement du Gabon au moment où celui-ci est momentanément éloigné de son peuple et de son pays”, indique le compte-rendu de ce Conseil vendredi soir, déroulant ensuite le suivi des affaires courantes gabonaises.
Mercredi, la Cour constitutionnelle gabonaise a modifié la Constitution pour pallier l’absence du président Ali Bongo Ondimba et autoriser le vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, “à convoquer et à présider un Conseil des ministres”.
Avant d‘être modifiée par la Cour, la Constitution gabonaise stipulait que seul le président pouvait autoriser son vice-président à organiser un Conseil des ministres.
Aucun Conseil des ministres ne s‘était tenu depuis l’hospitalisation du président gabonais, le 24 octobre.
Depuis, Ali Bongo est à Ryad où, selon la présidence à Libreville, il se trouve “dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques” à la suite d’un “malaise”, de “vertiges” et d’un “saignement”.
Une source étrangère a affirmé début novembre à l’AFP que M. Bongo “a eu un AVC” (accident vasculaire cérébral), la cause de son hospitalisation.
Dans la foulée de cette décision de la Cour, l’opposition et la société civile ont dénoncé “un coup de force” et “un coup d’Etat constitutionnel” opérés par la présidente de ladite Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo.
Mme Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle depuis 1991, a eu deux enfants avec Omar Bongo.
Pour Marc Ona, l’un des principaux acteurs de la société civile gabonaise, Mme “Mborantsuo n’est plus dans la logique institutionnelle, mais dans une logique de confiscation du pouvoir coûte que coûte”.
Télésphore Ondo, constitutionnaliste à Libreville, a lui estimé que la Cour a un “pouvoir d’interprétation” et de “régulation des institutions” et avait donc été dans son droit en modifiant la loi fondamentale.
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