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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Israël : Nétanyahou sauve pour l’heure son gouvernement

2018-11-21
21.11.2018 , Jérusalem, Israël
2018-11-21
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/11-novembre/19-25/netanyahou_benjamin_18_00003.jpg Jérusalem, Israël-

Benjamin Netanyahu

Le premier ministre prend le ministère de la défense et agite la menace sécuritaire pour échapper à des législatives anticipées.

Benyamin Nétanyahou est rompu à ces moments d’éruption médiatique où le caractère des dirigeants est mis à l’épreuve. Le visage grave, le premier ministre israélien a dramatisé les enjeux, dimanche 18 novembre, au sujet d’élections anticipées qu’il dit ne pas souhaiter. Stratège, il a décidé d’assumer la fonction clé de ministre de la défense, laissée vacante depuis la démission d’Avigdor Lieberman le 14 novembre.

M. Nétanyahou a mis en scène ses efforts pour maintenir le gouvernement à flot. Après le départ de M. Lieberman, la majorité avait été ramenée à la plus courte marge possible, 61 sièges sur 120 à la Knesset. Econduit pour le poste de la défense, le ministre de l’éducation, Naftali Bennett, a finalement reculé et choisi de ne pas faire tomber le gouvernement, contrairement à sa menace initiale.

S’exprimant lundi matin à la Knesset, aux côtés de la ministre de la justice, Ayelet Shaked, il a attaqué le bilan sécuritaire de M. Nétanyahou, en disant que depuis dix ans, « Israël a cessé de gagner » contre ses ennemis. Mais il a donné une nouvelle chance au premier ministre de durcir sa politique, promesse de tensions à venir.

Pour contrer ses rivaux, M. Nétanyahou s’est paré des oripeaux de l’homme d’Etat focalisé sur l’intérêt général. Il a estimé que convoquer des élections anticipées serait « irresponsable » à cette heure « particulièrement complexe » pour le pays, sans que l’on sache précisément en quoi. Le premier ministre a renvoyé ses rivaux à leurs responsabilités. Il a fait référence à la fin précipitée des gouvernements de droite, en 1992 puis 1999. Dans le premier cas, elle conduisit au « désastre d’Oslo », dit-il, en référence aux accords de paix israélo-palestiniens de 1993. Dans le deuxième cas, à la seconde Intifada.

Dans son allocution, dimanche, M. Nétanyahou s’est concentré sur le mot totem : sécurité. Un retour aux sources de sa longévité. C’est le domaine où les sondages constatent une érosion importante de sa crédibilité, en raison des centaines de roquettes tirées sur le sud du pays, depuis la bande de Gaza, il y a une semaine. « La sécurité nationale va au-delà de la politique ou des considérations personnelles », a déclaré le premier ministre.

Après avoir atteint des sommets dans les sondages au cours de la mi-2017, le Likoud a connu une chute au cours des derniers mois, descendant aux environs de 28 % / 30 %, encore largement devant le parti de centre droit, Yesh Atid. Cette tendance a éveillé l’appétit des autres formations de droite et explique leur agitation. Jusqu’à dimanche soir, M. Bennett réclamait le portefeuille de la défense, son ambition de longue date.

Conduite de « politiques de gauche »

Mais le premier ministre ne voulait pas offrir au leader de la droite nationale religieuse une telle tribune pour le harceler, semaine après semaine, dans un procès continu en faiblesse. En revanche, M. Nétanyahou envisagerait de nommer enfin un cadre du Likoud à la tête du ministère des affaires étrangères, poste qu’il occupe aussi à ce jour.

A l’exception du Likoud, les partis de droite réclamaient des élections avant la date prévue, en novembre 2019. Ils ont pourtant l’expérience de la campagne de 2015. Lors des derniers jours avant le scrutin, M. Nétanyahou avait tant dramatisé les enjeux que le vote utile lui avait entièrement bénéficié, notamment parmi les colons. Le Foyer juif de Naftali Bennett avait perdu plusieurs sièges en raison de la menace agitée d’une victoire de la gauche.

Cette fois, le Foyer juif estime que le premier ministre est affaibli. Mais M. Bennett ne veut pas assumer la responsabilité de l’implosion du gouvernement et s’est emmêlé dans ses propres calculs. Le camp national religieux dénonce la conduite de« politiques de gauche », une « dissuasion effondrée face au Hamas », mais reste au gouvernement. De son côté, le ministre des finances, Moshe Kahlon, chef du parti Koulanou, a évoqué le risque d’une « anarchie fiscale » en l’absence d’élections rapides. On ne sait encore comment se positionnera son parti lors d’un vote prévu mercredi à la Knesset sur une dissolution.

Nétanyahou toujours visé par des enquêtes judiciaires

Trois incertitudes majeures pèsent sur une éventuelle campagne électorale. La première est une irruption de violence autour de Gaza, conduisant à un conflit qui compromettrait définitivement le fameux plan de paix américain, en gestation depuis deux ans. L’administration Trump comptait le présenter d’ici à la fin 2018. Des élections anticipées imposeraient sans doute un nouveau report.

La deuxième incertitude est une inculpation avant l’élection de Benyamin Nétanyahou, dans une ou plusieurs enquêtes qui le visent. La décision reviendra au procureur général, Avichaï Mandelblit. S’il franchissait ce pas, les rapports entre l’exécutif et le judiciaire deviendraient électriques et l’atmosphère de la campagne, irrespirable.

Enfin, la dernière incertitude concerne les partis sur la ligne de départ et la place d’un homme courtisé, l’ancien chef d’état-major Benny Gantz. Novice en politique, celui-ci pourrait soit lancer sa propre formation, soit rejoindre l’Union sioniste, dont la principale composante est le Parti travailliste. Personne ne sait rien des positions politiques de Benny Ganz. Mais selon un sondage publié samedi, l’Union sioniste accomplirait avec lui un bond spectaculaire à 24 %, à peine deux points derrière le Likoud. Une estimation sans aucune valeur à ce stade, mais qui accentue un certain inconfort dans les rangs de la droite.

Piotr Smolar
Le Monde / MCP, via mediacongo.net
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