Femme
Eve Bazaiba, députée nationale et présidente de cette structure, a indiqué, mardi 11 février, que cette loi favorise la promotion de la femme. Réaliste, elle a cependant émis le vœu que les congolais aient une nette compréhension de la notion de parité afin d'éviter tout amalgame.
« La parité, dit Eve Bazaïba, ne signifie pas que l'homme devienne la femme et la femme devienne l'homme. Chacun joue son rôle. C'est le genre : masculin et féminin. Mais tous les deux sont des êtres humains. Lorsque nous allons à l'école, il n'y a pas un programme pour les filles et un autre pour les hommes. Nous avons les mêmes diplômes avec les mêmes programmes ».
L'ancienne sénatrice, ancienne de l'UDPS, Eve Bazaiba juge « incompréhensible » que les hommes bénéficient de certains privilèges que les femmes.
« C'est incompréhensible, s'insurge-t-elle. Nous avons été dans les mêmes universités. Parfois j'ai eu des mentions plus que vous. Mais seulement parce que vous êtes un homme que vous avez un avantage que je n'ai pas, en tant que femme ».
Rappelons que le Sénat a adopté mercredi 7 novembre la loi fixant à 30% le quota minimum de représentation des femmes dans les institutions en RDC. Cette loi fixe les modalités d'application de la parité telle que prévoit la constitution.
Ainsi, des nominations aux postes des responsabilités dans les entreprises publiques qui ne respecteront pas ce quota pourront être remises en cause. Dans le même ordre d'idées, il faut à présent absolument un candidat femme dans les circonscriptions électorales ayant au-moins trois sièges.
Tous ces points gagnés dans la lutte menée en faveur des droits de la femme ne sont pas mauvais en soi. Cependant, il y a un réel risque, si l'on y prend garde, que cela ne profite pas à la fin à la femme comme on le vise.
Tout ce qui se fait ou se dit en RDC jusqu'ici risque en effet de n'être que pure marchandage politique. C'est à la femme elle-même de montrer de quoi elle est capable. On a jamais entendu parler d'une circonscription qui a délibérément exclu un candidat au motif qu'elle est femme, tout comme aucun parti politique n'a encore rejeté le projet de candidature d'une femme à cause de son sexe.
Ce favoritisme aura pour conséquence finale de rendre la femme congolaise encore plus paresseuse, fainéante, et attentiste, exactement comme un élève qui sait d'avance que, bénéficiant de tel ou tel autre parapluie, il passera de classe, qu'il ait réussi ou pas, qu'il ait passé son examen ou pas.
La meilleure façon de promouvoir la femme congolaise est d'être exigeant envers elle tout en lui offrant tous les moyens pouvant concourir à sa solide formation.
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