Société
Le système de surveillance nutritionnelle, sécurité alimentaire et alerte précoce (SNSAP) rapporte une situation nutritionnelle en dégradation entre 2017 et 2018 en RDC.
Plus de 4 millions d’enfants souf frant de la malnutrition aiguë en République démocratique du Congo et les résultats des enquêtes menées entre janvier et juin 2018 révèlent des prévalences de malnutrition accentuée globales supérieures à 12 %. C’est ce que révèle un document faisant la restitution officielle des résultats du seizième cycle d’analyse du cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC en anglais), organisé dans la ville de Kinshasa, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).
Selon ce document, le système de surveillance nutritionnelle, sécurité alimentaire et alerte précoce (SNSAP) montre une situation nutritionnelle en dégradation entre 2017 et 2018, marquée par l’augmentation continuelle du nombre de zones de santé en alerte. En termes de couverture nationale, le nombre de zones de santé en alerte est passé de 7,5 % en 2017 à 14 % sur l’ensemble des zones de santé du pays en 2018.
Cette augmentation du nombre de zones de santé en alerte qui passe du simple au double, corrobore pratiquement l’allure de l’augmentation de la population en crise alimentaire et des moyens d’existence aigue et en urgence en sus d’une parfaite corrélation entre l’évolution des indicateurs de sécurité alimentaire et ceux de nutrition.
Par ailleurs, selon l’enquête démographique de la santé (EDB), un enfant sur dix meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans et le programme de nutrition révèle que la malnutrition est la cause directe ou indirecte de près de la moitié des cas de décès en RDC.
Il ressort donc qu’avec l’augmentation des cas de malnutrition dans les différentes zones de santé du pays, les taux de décès sont aussi en hausse. Dans certains territoires de la région de Kasaï (Demba, Dimbelenge et Kamiji), le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans dépasse quatre décès par jour pour dix mille habitants. Ceci dénote une situation d’extrême urgence.
DES FACTEURS DE RISQUE À SURVEILLER
Parmi les facteurs de risque à surveiller, il y a notamment la présence des groupes armés locaux et étrangers, les conflits communautaires, fonciers et de pouvoir coutumier en sus le kidnapping observés dans certains territoires des provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu ainsi que la présence des éleveurs Mbororo dans la province de Haut-Uélé. Des perturbations climatiques sont à la base des inondations, des glissements de terrains, des érosions et des éboulements en plus des changements observés dans la mise en œuvre et le suivi du calendrier agricole.
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