Femme
Dans le cadre de la journée internationale de la femme, l’ONG C Change a organisé une journée d’échanges sur la santé de la reproduction à l’intention des médias le mercredi 5 mars 2014 à Faden House. Le principal intervenant, le docteur Didier Lukeme, chargé de la formation au Programme national de santé de l’adolescent « PNSA » a parlé de la planification familiale « Pf » et des violences sexuelles et celles basées sur le genre « VBG ».
Abordant le point relatif aux rapports sexuels précoces, Lukeme a affirmé qu’on est au-delà de 20 % dans certains coins du pays.
En ce qui concerne les mariages précoces, 49 % des femmes se marient souvent tôt dans les pays en voie de développement et les avortements provoqués sont légion chez les adolescents.
La PF, selon l’orateur, est l’ensemble des méthodes et services qui permettent aux couples et individus de choisir le nombre d’enfants désirés.
Comme composantes de ce concept, il y a la contraception et la lutte contre les infections sexuellement transmissibles « IST ».
L’abstinence périodique, le coït interrompu ou retrait du pénis du vagin peu avant d’éjaculer, l’auto observation (c’est-à-dire la prise de la température du corps de la femme), la prise de la glaire cervicale c’est-à-dire le fait de capter le liquide de la femme quand elle est excitée, font partie des méthodes naturelles de contraception.
Et comme procédés modernes, on épingle la méthode d’allaitement maternel et d’amenorhée ou MAMA, celle du collier ou des jours fixes. Dans ce cas, le couple connaît parfaitement le cycle menstruel. On a aussi des contraceptifs oraux combinés ou COC…
Méthodes extrêmes : la vasectomie chez l’homme, la ligature des trompes, le stérilet
Méthodes de barrière : le préservatif, le diaphragme et capes cervicales, les spermicides (comprimés, mousse, gels, crèmes)
Quant on parle de la contraception, il y a une double protection contre les IST et les grossesses.
L’un des avantages de la PF est la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et infantile liées au 4 « trop ».
En définitive, on ne doit pas vivre pour les enfants mais avec les enfants.
Panoplie
Changeant de registre, Lukeme a fait savoir qu’en RDC, les violences sexuelles constituent un problème de santé publique suite aux guerres et divers troubles que le pays a connus
Harcèlement sexuel, viol, attentat à la pudeur, incitation des mineures à la débauche, proxénétisme, esclavage sexuel, mariages forcés, pédophilie, les mutilations sexuelles par exemple l’étirement du clitoris, la zoophilie ( contraindre un individu à s’accoupler avec des animaux…) sont épinglés comme des cas des violences sexuelles. Il a évoqué les peines prévues par la loi en ce qui concerne certains cas des violences.
En ce qui concerne les VBG, il y a des violences dirigées contre la femme, entre autres les agressions sexuelles.
Les violences psychologiques se définissent comme une série d’attitudes, préjugés et propos pour dénigrer quelqu’un. La violence physique en est la forme la plus visible. On peut ajouter les violences conjugales ou maritales.
Les insultes, menaces, préjugés, dénigrements, violences économiques, à savoir : privation de salaire… entrent dans la gamme des VBG.
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