Economie
61 % des dépenses du Trésor public sont affectés aux salaires et frais de fonctionnement des institutions. Face au poids énorme de ces deux rubriques budgétaires, d’aucuns estiment qu’il est plus qu’urgent pour le chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’impulser leur réduction. Objectif : dégager des marges pour relever le niveau des dépenses d’investissements.
En effet, si les rémunérations ont pesé 43,8 % de dépenses de l’Etat, les frais de fonctionnement ont représenté 18,1 % de ces engagements financiers (à fin janvier 2019).
Sur l’année, le train de vie des institutions de la République représente une rondelette somme de 647 millions USD pour les ministères, 66 millions USD pour la Présidence de la République et 24 millions USD pour la Primature.
Si le président de la République veut atteindre son objectif, celui de « combattre la pauvreté », la réduction des salaires du personnel politique et le coût de fonctionnement des institutions politiques devraient être la priorité pour une répartition équitable des revenus du pays.
Il n’est pas normal que le fonctionnement de la présidence de la République, de la Primature et des ministères représente environ 15 % du budget national.
Dans un processus de mobilisation accrue de recettes publiques et de rationalisation des dépenses pour une meilleure redistribution des richesses au peuple, un train de vie croissant des institutions politiques viendrait sans conteste anéantir tous les efforts à entreprendre dans ce sens.
D’où, la nécessité de faire de la réduction du train de vie des institutions une réalité. Cela passe notamment par la limitation des nominations pléthoriques, des dépenses de prestige au profit de l’appareil étatique et de fonctionnement des institutions bugetivores.
Pour des analystes avertis, le vrai débat des acteurs politiques (opposition comme majorité au pouvoir) aujourd’hui devrait être : « comment maitriser les dépenses des institutions qui font preuve d’une gloutonnerie sans précédent ? Que faire pour parvenir à boucher les trous du coulage des recettes afin d’en mobiliser le maximum ? Comment organiser la répartition proportionnelle des revenus de l’Etat au peuple congolais? »
Si seulement ce débat approfondi devrait être fait lors de l’examen du collectif budgétaire qui, normalement, devrait être envisagé par le futur gouvernement issu des élections. Encore faudrait-il que la LOFIP cesse d’être violée notamment des dépassements budgétaires des institutions comme par le passé.
L’espoir du changement qu’inspire le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, devrait cibler également le rééquilibrage de la répartition des ressources nationales aux citoyens.
Tel est le défi non seulement de la classe dirigeante mais aussi des congolais de tous bords politiques par leur implication et appropriation effective du processus.
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