RwandAir dans le ciel congolais, les compagnies locales inquiètes
2019-04-19
2019-04-19
19.04.2019
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RwandAir a inauguré, mercredi 17 avril, son premier vol Kigali-Kinshasa. Le pavillon aérien rwandais met ainsi en application l'accord conclu le mois dernier entre la RDC et le Rwanda sur l'ouverture mutuelle du ciel aérien. Cette liaison, qui sera assurée trois fois par semaine dans un premier temps, est aussi symbolique du réchauffement des relations entre Kinshasa et Kigali, dans la droite ligne de la visite à Kigali du président Tshisekedi à l'occasion de l'African CEO Forum, fin mars. Cependant en RDC, certains s'inquiètent de la concurrence qui pourrait nuire aux compagnies locales.
RwandAir n'a pas perdu de temps. Moins d'un mois après la signature d'un accord aérien entre la RDC et le Rwanda, la compagnie rwandaise a posé son premier Boeing 737 sur l'aéroport de Ndjili à Kinshasa. La liaison est désormais ouverte et RwandAir va assurer trois vols par semaine avant de doubler ses rotations le mois prochain.
Pour cette compagnie en plein développement, le marché congolais est un atout maître. Kinshasa est la 27e destination atteignable depuis Kigali. L'accord aérien signé entre les deux pays le 20 mars dernier prévoit bien évidemment la réciprocité et Congo Airways prépare une liaison Kinshasa-Kigali.
Mais d'ores et déjà, des voix s'élèvent pour dénoncer un commerce aérien inéquitable. En effet, un vol Kinshasa-Kigali sur RwandAir coûte deux fois moins cher qu'un Kinshasa-Goma sur Congo Airways. Certains redoutent de voir les clients de Congo Airways lui préférer son concurrent rwandais, quitte à effectuer par la route le tronçon Goma-Kigali.
Né en 2014, Congo Airways « n'a pas encore les reins suffisamment solides », plaide Bienvenu Matumo, un responsable de la Lucha, l'organisation de la société civile. La compagnie, rappelle-t-il, est soumise à un grand nombre de taxes intérieures auxquelles échappent les pavillons étrangers comme Kenya Airways, Ethiopian Airways et RwandAir.
MediaCongo
RFI / MCP, via mediacongo.net
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C'est de la concurrence ! congo airways doit fournir des efforts et mettre des stratégies pour rester pérenne parce que rwandair ne profite que des vos imperfections. Ceci est une occasion pour cette entreprise de rechercher la performance et de s'élargir au marché extérieur, pour qu'à l'interne qu'il y ait une baisse des coûts de transport aérien, ce qui est favorable pour le consommateur
Les autres Congolais sont en train de surveiller vos actions. Notre pays se dirige tout droit dans la faillite. Vous vous posez la question de savoir pourquoi les travaux de l'aéroport de Ndjili ont été arrêtés c'est parce que votre président parle du n'importe quoi. Il insulte les Chinois partout oubliant que ces mêmes Chinois étaient prêts à construire cet aéroport, le barrage d'Inga 3, le port sec de Kasumablesa et le port en eaux profondes de Banana. Tous ces projets tombent dans l'eau et bientôt Congo Airways tombera en faillite et Transco, toutes ces compagnies nous léguées par Matata Mponyo. Voyons voir où vous conduisez!
@BAOBAB ET JRN vous voyez comment vous les TALIBANS vous nous amenez l'avion des Rwandais pour mettre à genou notre compagnie aérienne nationale Congo Airways. Si elle tombe en faillite, nous allons voir comment vous allez nous créer une autre compagnie. Pourquoi vous vous pressez d'autoriser l'avion des Rwandais dans notre pays sans que Congo Airways ne soit pas autorisée à aller au Rwanda. Avec cette autorisation de Rwandair et la délivrance des visas congolais aux postes frontaliers, est-ce que vous savez combien de Rwandais viendront immigrer à Kinshasa et se faire passer pour des Rwandais?
Mon Cher JRN merci pour votre intervention. Avec sa dimension quasi continentale, la RDC est un pays de l’aviation mais que font les autorités pour s’impregner de cette réalité ? Rien. Vous imaginez qu’il y a encore des capitales des provinces qui ne sont reliées avec Kinshasa par avion. Je peux citer Lusambo, Kamina, Kolwezi et des grandes agglomérations potentiellement viables comme Mwene-Ditu, Kabinda, Lubao, Manono etc Il faut mettre en place un projet pour désenclaver le pays par voie aérienne. Le marché intérieur congolais à lui seul suffit pour créer un flux des traffics énormes comme aux USA, en Chine , en Afrique du Sud ou au Brésil.
Mon Cher JRN merci pour votre intervention. Avec sa dimension quasi continentale, la RDC est un pays de l’aviation mais que font les autorités pour s’impregner de cette réalité ? Rien. Vous imaginez qu’il y a encore des capitales des provinces qui ne sont reliées avec Kinshasa par avion. Je peux citer Lusambo, Kamina, Kolwezi et des grandes agglomérations potentiellement viables comme Mwene-Ditu, Kabinda, Lubao, Manono etc Il faut mettre en place un projet pour désenclaver le pays par voie aérienne. Le marché intérieur congolais à lui seul suffit pour créer un flux des traffics énormes comme aux USA, en Chine , en Afrique du Sud ou au Brésil.
Ne créons pas une autre source de frustration face à la concurrence rwandaise! Baobab l'a bien dit C'est aux autorités congolaises de créer une compagnie aérienne réellement concurrentielle et performante. Il y a déjà un bon début avec Congo airways qui se développe petit à petit au national avec des vols nationaux et régionaux. Le sérieux dans la gestion et dans la vision à coup sûr la différence. Nous voyons chaque jour sur la RTNC avant les informations des images de la maquette du futur aérogare moderne de Ndjili. Où en est-on avec sa construction? La réalisation de ce projet pourra contribuer non seulement à l'amélioration du trafic aérien mais aussi à rendre plus crédible volonté des autorités congolaises à développer leur pays. N'oublions pas qu'à Kigali, la construction d'un nouvel aéroport arrive presque à la fin! C'est déjà ça la différence dans la gestion de la res publica entre les deux pays : l'efficacité, le pragmatisme et une bonne vision
Nous sommes donc avertis! Le monde entier ne va pas attendre la tortue RDC.
Mes chers amis, vos inquiétudes sont réelles mais restent infondées. Depuis 2002, la conférence de Yamoussoukro a prévu la libéralisation du ciel africain à l’horizon 2010. Aujourd’hui, nous sommes en 2019. Neuf ans après alors que d’autres pays ont entamé des réformes, sécuriser leur espace aérien et construit des infrastructures aéroportuaires pour être aux normes, en RDC c’est toujours le statut quo. Beaucoup des taxes créées mais aucun effet notable sur le terrain. Le monde entier ne peut pas avancer au rythme de la RDC notre pays ! Nous devons fournir dès à présent des efforts pour diminuer les taxes qui frappent l’aviation, construire des aéroports pour accompagner la croissance économique et là, nos compagnies seront à même de concurrencer les compagnies étrangères qui desservent le ciel congolais.
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