Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
mediacongo
Retour

Monde

Boris Johnson poursuivi pour ses mensonges sur le Brexit

2019-05-31
31.05.2019
2019-05-31
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2019_actu/05-mai/13-19/boris_johnson_19_0214.jpg -

Boris Johnson, qui a de grandes chances de devenir le prochain Premier ministre britannique, est appelé à comparaître devant la justice pour ses mensonges liés au Brexit.

Boris Johnson, qui a mené à bien la campagne « Vote Leave » (pour la sortie de l'UE) lors du référendum de 2016 sur le Brexit, a répété à maintes reprises que la contribution hebdomadaire du Royaume-Uni à l'UE était de 350 millions de livres et que cette somme pouvait être utilisée pour financer le Service de santé national à la place.

Le message s'est répandu tout au long de la campagne et a même été placardé sur les bus de campagne de « Vote Leave » faisant le tour du pays. Cette affirmation des 350 millions a été dénoncée par l'autorité britannique des statistiques, qui la décrit comme « un abus évident des statistiques officielles ». « Les déclarations qui ont été faites sont des accusations non fondées et je ne trouve aucune donnée qui les étayent », a déclaré la juge de district, Margot Coleman, le 29 mai.

« J'accepte que les fonctions publiques qu'occupe M. Johnson lui concèdent un statut mais celui-ci s'accompagne d'influence et d'autorité », soutient-elle. « Je suis convaincue qu'il y a suffisamment d'éléments de preuve pour établir à première vue qu'il s'agit d'une question qui doit être tranchée devant le tribunal. » L'audience préliminaire aura lieu au tribunal correctionnel de Westminster, puis l'affaire sera renvoyée devant le tribunal de la couronne pour être jugée. L'affaire a été portée devant les tribunaux par l'homme d'affaires Marcus Ball, qui a levé 200.000 livres pour payer une poursuite privée grâce à du crowd-funding. Selon lui, Boris Johnson a délibérément menti sur le coût de l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE. Lewis Power QC, qui représente Marcus Ball, a qualifié l'attitude de Boris Johnson durant la campagne du référendum d'à la fois « irresponsable et malhonnête ».

Délit de « mensonge au public »

En cas de succès de cette affaire, ce sera la première fois qu'un député en exercice sera poursuivi pour « mensonge au public », ce qui est considéré comme une faute dans l'exercice de fonctions publiques, un délit dans le droit commun britannique. Pour sa part, Boris Johnson a recruté une équipe d'avocats pour le défendre, dirigée par Adrian Darbishire QC. Ce dernier a annoncé la semaine dernière que son client réfutait totalement les accusations portées contre lui. Selon lui, la plainte contre Boris Johnson est « une manœuvre politique ». « Cette affaire doit son existence à la volonté d'individus comme M. Ball de saper le résultat du référendum. »

Boris Johnson, qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de Theresa May avant de démissionner en juillet dernier à cause de ses projets de Brexit, est actuellement le favori pour succéder à la Première ministre dans la course à la direction du parti conservateur qui débutera officiellement le 10 juin et qui devrait durer plusieurs mois. L'affaire en cours risque d'apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs. « Étant donné que Johnson veut être le prochain Premier ministre de ce pays, il est normal qu'il soit tenu responsable des mensonges qu'il a proférés en 2016 », a déclaré Ed Davey, ancien ministre du Cabinet qui se présente pour la direction des libéraux démocrates. Cependant, peu d'experts s'attendent à ce que les perspectives de leadership de Johnson soient compromises par l'affaire au sein d'un parti conservateur largement eurosceptique.

« Une place spéciale en enfer »

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a ouvertement critiqué ceux qui ont menti lors de la campagne pour que le Royaume-Uni quitte l'UE. Lors du sommet des dirigeants de l'UE qui s'est tenu mardi, il a déclaré que le Brexit était un « vaccin contre la propagande anti-UE et les fausses informations » et qu'il a permis de réduire les niveaux de désinformation anti-UE diffusée comme moyen de déstabiliser le bloc. En février, Donald Tusk a déclaré qu'il y avait une « place spéciale en enfer » pour les défenseurs du Brexit qui n'avaient pas conçu un plan réaliste pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE.


La Tribune / MCP, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
8427 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Moyen Orient : Violente charge du roi d'Arabie saoudite contre l'Iran
left
Article précédent Donald Trump sanctionne les exportations indiennes vers les États-Unis

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 32 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 7 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 7 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance