Société
"Il y a 9 étudiants qui sont aux arrêts et d'autres civils. Il leur est reproché des violences et tout ce qui s'est passé à [l'Université de Kinshasa]. Ce sont des gens qui sont auteurs et co-auteurs des violences et attaques aux policiers", affirme Sylvano Kasongo.
Le patron de la Police ville de Kinshasa assure avoir tous les éléments à charge dont "les vidéos et les témoins".
Ce qui est sûr, indique-t-il, "d'ici demain, on va les déférer à qui de droit".
"Je veux le déférer devant un officier du ministère public pour que le dossier soit fixé. Je veux les envoyer au Parquet", promet le commandant de la police ville de Kinshasa.
Les 6 et 7 janvier dernier, les étudiants de l'UNIKIN avaient manifesté contre la majoration des frais académiques. Ayant dégénéré, ces manifestations s'étaient soldées par mort d'hommes et des blessés dont les policiers.
Dans la foulée, le gouvernement avait décidé de suspendre toutes les activités jusqu'à nouvel ordre, d'évacuer tous les homes, les réhabiliter et enfin reloger les étudiants en ordre.
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