Politique
Les mesures prises mercredi 18 mars dernier dans la soirée par le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi par rapport à la pandémie du Coronavirus enflent une multitude d'adhésions au sein des forces politiques et sociales du pays. L'une des dernières, et non des moindres, est celle de l'Ensemble pour la République.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 20 mars, le parti politique de Moïse Katumbi a exprimé sa profonde inquiétude par rapport au COVID-19 dont les ravages humains ne sont plus à démontrer à travers le monde.
Pour ce qui est de la RDC où 18 cas ont déjà été recensés, la nouvelle formation politique parle d'une situation particulièrement préoccupante dans la mesure où elle constitue le point de départ d'une augmentation exponentielle des cas dus à cette maladie. Ainsi, à l'instar de l'OMS, elle pense que les Congolais doivent maintenant se préparer au pire.
Parlant de récentes mesures prises par Kinshasa, le parti d'opposition qui, tout en regrettant le retard pris par le gouvernement, les salue, car, dit-il, elles vont dans le sens de la protection de la population congolaise contre ce virus dévastateur. Mais, regrette également le fait que, face à "cette guerre nous imposée", toutes les forces politiques et sociales du pays n'aient pas été consultées pour organiser la riposte dans un esprit d'union sacrée et de cohésion nationale comme cela a été le cas pour nombreuses nations.
Quoi qu'il en soit, en tant qu'opposition républicaine, Ensemble pour la République compte appuyer tous les efforts qui seront mis en oeuvre pour cette fin en vue de stopper la propagation de la pandémie au pays. Ainsi soutient-il la mise en place de toutes les mesures prises par le président Félix Tshisekedi pour empêcher cette propagation, en réduisant les contacts interhumaines au strict minimum.
C'est d'ailleurs dans ce contexte qu'il "appelle les pouvoirs publics à se départir de toute forme d'hésitations et d'atermoiements dans la mise en ouvre des mesures prises pour préserver la vie des Congolais et limiter, le plus possible, les conséquences dramatiques" de cette maladie.
Bien plus, outre les mesures présidentielles, le parti politique de l'ancien gouverneur du Katanga suggère la fermeture des administrations publiques à l'exception du service essentiel minimum ou à défaut l'organisation du travail dans le strict respect des mesures hygiéniques nécessaires. Il suggère aussi une limitation temporaire renouvelable pour 30 jours, de la population à Kinshasa et en provinces ainsi que la limitation des déplacements de Kinshasa vers les provinces et vice-versa.
Dans son document politique portant la signature de son secrétaire général Pierre Lumbi, Ensemble pour la République formule une série de recommandations à l'intention du pouvoir de Kinshasa, des partenaires de la RDC et du peuple congolais.
Au gouvernement, il demande une transparence totale envers la population quand aux mesures concrètes concernant la prise en charge des personnes atteintes; de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour la gestion des grands marchés de Kinshasa afin d'éviter que ces grands foyers de concentration humaine ne deviennent les points de multiplication de la COVID-19 ; de prendre toutes les mesures pour soutenir l'économie congolaise en détresse ; de faire des stocks des médicaments parmi lesquels la chloroquine et les masques, etc.
Aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, Ensemble pour la République appelle le gouvernement à engager sans délai des négociations avec eux dans le cadre des l'assistance sanitaire; au gouvernement de faire appel à la solidarité internationale et de négocier avec les partenaires, la suspension des remboursements de la dette pour une durée de 12 mois et l'affectation de la contrepartie à la prise en charge de la lutte contre la pandémie ; de négocier un assouplissement des conditions visant au retour en programme avec le FMI en sollicitant un décaissement rapide d'un appui budgétaire conséquent en vue de faire face au virus, etc.
A la population, le nouveau parti politique demande de ne pas céder à la panique, d'être disciplinée et de suivre les mesures prises par le gouvernement ; de s'associer au personnel médical qui se dévoue dans des conditions particulièrement difficiles pour sauver des vies humaines; de limiter, pour 30 jours au moins, ses déplacements au strict minimum ; de ne prendre le transport en commun qu'en cas d'extrême urgence et d'éviter des déplacements non nécessaires ; de ne se rendre dans des grands marchés qu'en cas de strictes nécessités; de surveiller les mouvements des enfants, etc.
À la classe politique, de se serrer les coudes et d'éviter de verser dans la polémique, car l'heure étant grave insinue le communiqué, il appartient à chacun de se protéger en protégeant la vie des autres.
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