Monde
La police birmane a tiré à balles réelles sur des manifestants lors d’une nouvelle journée de manifestations dimanche contre le coup d’État militaire. Deux manifestants sont morts et plusieurs personnes ont été blessées à Rangoun et à Dawei selon des sources locales.
Près d’un mois après le coup d’État en Birmanie, la répression policière s’intensifie contre les opposants à la junte. La police a ouvert le feu sur des manifestants, dimanche 28 février, à Rangoun et à Dawei, faisant deux morts et plusieurs blessés, a-t-on appris auprès d'un médecin et d'un politicien.
Selon le politicien Kyaw Min Htike et le Dawei Watch, un homme aurait été tué et plus d'une dizaine de personnes auraient été blessées dans la ville du sud du pays.
À Rangoun, un homme est décédé à l'hôpital après avoir reçu une balle dans la poitrine, d'après une source médicale qui ne souhaitait pas être identifiée.
La police et un porte-parole de l'armée birmane n'ont pas répondu à une demande de commentaire.
La Birmanie est le théâtre d'importantes manifestations depuis la prise de pouvoir de la junte militaire qui a placé en détention la dirigeante élue Aung San Suu Kyi ainsi que plusieurs membres de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
A Rangoun, la police a eu recours à des grenades assourdissantes et lacrymogènes et a tiré en l'air pour disperser les manifestants.
Trois personnes sont décédées depuis le début de la contestation. Selon l'armée, un policier a trouvé la mort lors d'affrontements en marge des manifestations.
Le pays est secoué par une vague de manifestations pro-démocratie depuis le coup d'État militaire qui a renversé la dirigeante civile Aung San Suu Kyi le 1er février.
Les autorités ont graduellement intensifié l'usage de la force pour les disperser, avec des gaz lacrymogènes, canons à eau, balles en caoutchouc et parfois des balles réelles.
A Rangoun samedi, la police a utilisé des balles en caoutchouc pour disperser une manifestation au carrefour de Myaynigone, scène la veille d'un long affrontement.
La junte birmane invoque pour justifier le coup d'État des fraudes électorales lors des élections générales de novembre, les deuxièmes depuis la dissolution de la junte en 2011 et qui avaient été remportées haut la main par le parti d'Aung San Suu Kyi.
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