Société
Cette conférence était animée par plusieurs activistes des droits de l’Homme. A l’instar de messieurs Lupombo et Emmanuel Cole, tous de la fondation Bill Clinton pour la paix, maitres Kabemba Didou de l’Association Congolaise d’Accès à la Justice et Mwila Kayembe du Renosec et madame Philomène Mukendi de l’Ange du Ciel.
Pour ces organisations, l’Etat congolais doit revoir certaines choses dans son système judiciaire. Car, les personnes détenues dans les différents milieux vivent dans une précarité impossible. D’après les conférenciers, ces derniers ont aussi droit de vivre dans les meilleures conditions même s’ils sont condamnés à mort.
Pléthore exagéré
Au cours de leurs échanges avec la presse, les activistes de droits de l’homme ont évoqué le problème de la prison de Ndolo. Cette prison a été construite pour 1 500 personnes. Et, aujourd’hui, ils sont près de 7 mille personnes. Les détenus sont rangés dans les cellules comme des poissons dans une boite de sardine. Cette réalité fait que certaines personnes meurent non pas parce qu’elles sont arrêtées ou encore qu’ils doivent écoper une certaine peine qui leur sont infligées. Mais plutôt parce qu’elles ne sont pas dans les bonnes conditions.
A cet effet, les activistes de droits de l’homme se veulent être les avocats de ces personnes considérées comme des muets, handicapés verbalement, physiquement et moralement, etc. Bref, les personnes que l’on peut considérer comme des sans voix.
Joshua French, une fois de plus accusé
Josua French est un sujet militaire norvégien qui a été accusé et condamné à mort pour avoir tué à Kisangani un sujet congolais en la personne d’Abedi Kasongo chauffeur de surcroit.
Cependant, il était accusé avec son compatriote Moland Tjostolv dans le même coup selon la justice congolaise. Ils ont été considérés comme espions norvégiens au service de leur pays. Et, lui aussi devait écoper la même peine que son frère Joshua.
Comme le malheur ne vient jamais seul, le lieutenant Moland a trouvé la mort dans la cellule qu’il partageait avec Joshua dans la nuit du 18 août 2013.
Selon les défenseurs de droits de l’homme, une mission d’enquête conjointe a été menée par la police criminelle congolaise et norvégienne. D’après les conférenciers, les conclusions du rapport officiel souligne que monsieur Moland s’était suicidé. A Kinshasa, l’enquête était prise en charge par le général Mas Mukuntu. Ce rapport a été rendu public le 28 août 2013.
A ce stade, les activistes de droits de l’homme soutiennent la thèse selon laquelle le sujet norvégien doit être épargné de cette deuxième accusation porté à sa charge. Puisque les conditions de détention peuvent être à la base du suicide du lieutenant Moland et non l’étranglement comme l’indique le tribunal militaire de Kinshasa.
Cependant, Me Mwila Kayembe, avocat de la victime souligne qu’il faudrait revoir le procès et qu’il doit bénéficier de la grâce présidentielle ou d’une extradition vers son pays. Car, les faits ne sont pas réunis. Puisque toutes les preuves n’étaient pas réunies et l’examen d’autopsie n’était pas fait.
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