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Ce mercredi à Kaboul, une rencontre a eu lieu entre l’ancien homme fort de l’Afghanistan, Hamid Karzai, et des responsables talibans, dont le négociateur Anas Haqqani.
C’est une étape de plus dans la volonté des talibans de lisser leur image. Ce mercredi à Kaboul, une rencontre a eu lieu entre l’ancien homme fort de l’Afghanistan, Hamid Karzai, et des responsables talibans, dont le négociateur Anas Haqqani. Un geste salué par le président déchu, Ashraf Ghani, réfugié aux Emirats arabes unis. « Je souhaite le succès de ce processus », a-t-il déclaré dans un message vidéo posté sur Facebook, précisant qu’il n’avait « aucune intention » de rester en exil. Selon le groupe de surveillance des sites islamistes SITE, les talibans ont également rencontré l’ancien vice-président Abdullah Abdullah.
Une volonté de rassurer la communauté internationale
Depuis leur retour au pouvoir, les talibans sont en quête de reconnaissance et de légitimité sur la scène internationale. Pour cela, il leur faut tout d’abord former un gouvernement. Dans ce sens, ils ont annoncé la grâce de tous les anciens responsables gouvernementaux. « Tous ceux qui sont dans le camp opposé sont pardonnés de A à Z. Nous ne chercherons pas à nous venger », a lancé un de leurs porte-parole, Zabihullah Mujahid. Idéologiquement, les talibans prônent toujours un islam traditionnel particulièrement rigoriste mais ils assurent avoir appris de leur première expérience au pouvoir entre 1996 et 2001. Ils ont affirmé qu’il y aurait de « nombreuses différences » dans leur manière d’administrer le pays.
D’ailleurs, l’accueil que les talibans reçoivent de la part de la communauté internationale semble moins hostile qu’il y a 25 ans, la Chine se disant même prête à établir des « relations amicales » avec eux. La Turquie a également salué des « messages positifs ». En revanche, côté occidental, la prudence est de mise. Les Etats-Unis pourraient reconnaître un gouvernement taliban s’il « préserve les droits fondamentaux de son peuple », en particulier des femmes tandis que Boris Johnson a annoncé que les talibans devaient être jugés « sur des actes et non pas sur des paroles ».
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