Plusieurs filles de la ville-province de Kinshasa sont victimes de la maladie du cancer de sein qui se développe à partir de cellules de la ‘’glande mammaire’’. Ces victimes s’inquiètent de leur situation sanitaire, et demandent au Gouvernement, par le biais du ministre de Santé, de leur venir en appui quant aux traitements médicaux qui coûtent énormément chers. La plupart d’entre elles meurent faute d’argent pour l’auto-prise en charge médicale.
En République dfémocratique Congo, le traitement du cancer de sein demeure un casse-tête pour les malades, non seulement qu’il est coûteux, mais aussi les matériels médicaux font défaut.
Le Cancer de sein est devenu, à ce jour, une maladie dont souffre la plupart des jeunes filles kinoises. Dans le temps, on pensait que c’était une maladie réservée aux vieilles dames. Aujourd’hui, environ 30% de jeunes filles, à l’âge de procréation, sont porteuses du cancer de sein, révèle une enquête médicale. Mme Nono Tedidio, trouvée à l’hôpital Saint Joseph de Limete, soumise au traitement chimiothérapie, a indiqué le coût de ce traitement qui s’élève à 1.200 dollars américains.
A cela, dit-elle, s’ajoute les traitements pendant 5 ans qui coûtent 9.100 $, et, il reste la consultation de radio thérapie qui exige une somme de 3.500 $ pour être guérie. Pour Mme Berthy Kifuidi, victime de la maladie, elle s’est exprimée en ce terme : « Cette maladie pose encore de graves problèmes dans la prise en charge médicale en RDC. Nous apprenons que sous d’autres cieux, les choses ne se passent pas ainsi comme en Inde par exemple, où les malades, en particulier, les victimes de cancer du sein sont prises en charge par le Gouvernement».
Par contre, Mme Josée Tobi, affirme que depuis qu’elle a commencé ce traitement, dans cet hôpital, elle a déjà vu de cas de fillettes âgées de 14 ans à 15 ans décédées de cette même maladie. Tout en soulignant que le dépistage précoce du cancer de sein augmente les chances de guérison, au lieu d’attendre la phase de maturation de la maladie. Au Centre médical ‘’Elonga’’, situé dans la commune de Ngiri-Ngiri, Dr Adélard souligne que le cancer de sein se distingue, en outre, en fonction de leur stade d’évolution.
En ajoutant que, tant que les cellules cancéreuses restent cantonnées à un canal galactophore, ou à un lobule, on parle de cancer, lorsque les cellules tumorales commencent à envahir les tissus alentour, le cancer devient infiltrant ou invasif. Toutefois, il y a lieu de retenir que le cancer de sein peut être évité si le dépistage est effectué en amont, et cela épargnera la femme de toutes complications à l’avenir.