“Kinshasa zéro trou” : un projet ridicule !

Initié par le chef de l’État, le projet “ Kinshasa zéro trou” a été lancé, ce jeudi, par le Premier Ministre, aux croisement des avenues des universités et victoire dans la commune de Kalamu à Kinshasa.

En ce qu’il apparaît, “Kinshasa zéro trou”, ne peut être un programme spécial et ne peut susciter le déplacement du chef du Gouvernement en personne. Sauf, si l’on veut saigner les caisses de l’État avec des cérémonies protocolaires.

 
Surtout, si l’on sait qu’il ya peu, le Chef de l’État a lancé le projet “TSHILEJELU” pour la réhabilitation et modernisation des voiries urbaines. Mis à l’écart, le projet 100 jours que Félix Tshisekedi avait lancé au début de son mandat et qui devait couvrir une centaine de Km de routes à Kinshasa.

Pour sa part, le gouverneur de la ville avait lancé le projet “Kinshasa bopeto” pour notamment assainir la voirie de la capitale. Gentiny Ngobila a même présenté une machine ANTITROU pour lutter contre les nids-de-poule sur la chaussée.

L’Office de Voirie et Drainage ( OVD) a lancé ce jeudi 14 octobre à Kinshasa au croisement des avenues Universités et Victoire dans la commune de Kalamu un projet de remblayage des différents tronçons routiers de Kinshasa dénommé “Kinshasa Zero trou”, ,au regard des nids de poules et lacs artificiels observés sur plusieurs artères de la capitale.

Avec des multiples embouteillages observés dans la capitale â cause de ces trous observés partout, le bouchage de ces derniers va permettre le bonne circulation des personnes et de leurs biens.

Aussi ridicule que les autres, le nouveau projet est présenté comme étant “initié” par le Chef de l’État. Mais déjà plusieurs questions se posent sur l’opportunité de ce projet qui risque de faire saigner les caisses de l’État.

Un autre projet “Tshilejelu” lancé en grande pompe il’ y a près de 5 mois traine encore ses pas et le niveau de son exécution demeure discutable par rapport à la hauteur des financements.

Ce qui pousse à croire que dans ce pays, les autorités ne savent pas ce qu’ils doivent faire, réellement.