« L’accueil réservé à Tshisekedi fils rappelle les pratiques ignominieuses et anachroniques du MPR parti-Etat jadis combattues par Tshisekedi père » (Lisanga)

La Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) s’insurge contre l’acceuil réservé, le jeudi dernier, à Félix Tshisekedi en provenance de l’Écosse où il a pris part à la conférence des Nations-Unies sur le climat (COP26).

 « C’est une manifestation qui nous rappelle les pratiques ignominieuses et anachroniques du MPR parti-Etat jadis combattues par Docteur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire (…), déclare la structure dirigée par Lisanga Bonganga dans une déclaration politique, lundi 08 novembre.

Et d’ajouter, « après plus ou moins 112 voyages superflues effectués à l’étranger, depuis
qu’il est au pouvoir, le retour de Félix Tshisekedi à Kinshasa a fait l’objet d’une mobilisation honteuse, à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes à charge du Trésor, d’un accueil troublant l’ordre public de l’aéroport International de N’Djili jusqu’ à la cité de l’Union africaine », dénonce la DYSOC.

 Dans sa déclaration, Lisanga constate que « cet accueil a été ponctué par des louangeurs fatshistes et autres agitateurs et propagandistes de l’Union dite Sacrée de la Nation, qui, toute honte bue, osent affirmer que M. Félix Tshisekedi
serait devenu non seulement l’homme le plus populaire du pays, mais également le meilleur Président du monde, dans le sombre dessein de camoufler la planification éhontée de la fraude électorale en 2023 ».

De plus, la DYSOC constate « avec amertume que cet accueil, du reste, illégal, s’est aussi déroulé dans la zone interdite par le Gouverneur de la ville aux manifestations, celui-ci n’ayant pas non plus été formellement informé quant à ce ». Lisanga insiste sur le fait que « cette manifestation privée a été organisée avec les moyens humains, matériels et financiers substantiels de l’État, pendant que nos enfants n’étudient plus, leurs enseignants sont en grève, l’insécurité bat son record dans la partie l’Est du pays… »

Face à ce que Lisanga considère comme dilapidation des deniers publics, la DYSOC demande « instamment à l’Inspection générale des finances (IGF) d’éclairer l’opinion sur l’origine des fonds décaissés pour cet accueil pour le moins indécent ».