Gouvernement Ilunga : le cadre de concertation provinciale de la Société Civile du Sud-Kivu décortique les forces et les faiblesses

Des membres des organisations de la société civile réunis dans la salle Concordia ce mardi 27 Août 2019, ont affirmé vouloir voir les membres de ce nouveau gouvernement dépasser des intérêts égoïstes et travailler rien que pour l’intérêt de la population congolaise.

Selon eux, ces ministres doivent être à la hauteur de différents problèmes qui freinent le développement dans presque tous les domaines de la vie.

Au Sud-Kivu, ces organisations de la société civile s’attendent à ce que les routes de desserte agricole soient réhabilitées, ceci pour permettre aux personnes et à leurs biens de circuler librement à travers toute la province et approvisionner les grands centres urbains en nourriture.

Ces derniers émettent également le vœu de voir ce gouvernement s’intéresser à l’amélioration du climat des affaires, pour que les jeunes qui feront des initiatives ainsi que les entrepreneurs, ne soient pas soumis à des tracasseries.

Le président du bureau de coordination de la société civile au Sud-Kivu et Président du Cadre de Concertation Patient Bashombe se réjouit de l’entrée dans le gouvernement des nouvelles figures, qui, espère-t-il, feront la différence de ceux qui les ont précédés, et qui selon lui n’ont pas répondu valablement aux attentes de la population.

Celui-ci dit encourager également l’avancée qui a été constatée dans l’intégration des femmes dans ce gouvernement, et qui ont reçu des postes de grande responsabilité.

Patient Bashombe dénonce toute fois la multiplicité des ministères car selon lui, les ministères qui devraient être fusionnés ont inutilement été séparés.

L’insécurité à l’Est du pays n’a pas été ignorée par ces organisations de la société civile :

« La plus grande attente, nous voulons que ce gouvernement priorise l’éradication de tous les groupes armés qui pullulent à l’Est de la RDC. Mais également qu’il puisse assurer l’accès aux services de base à toute la population c’est à dire l’eau, l’électricité, mais aussi l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base, et donc la suppression de la prime « précise Patient Bashombe.

Le cadre de concertation qui regroupe des faîtières de la société civile promet de mener chaque fois un contrôle et faire un suivi, en vue d’exiger un travail efficace de la part de chaque membre de ce gouvernement.