Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche… selon le regard de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement.

Ecclésiaste 11. 9

Tragique retour

“Samedi, deux heures du matin, six jeunes, entre 16 et 18 ans, roulent beaucoup trop vite. Un virage mal négocié, et la voiture se retourne et prend feu. Lourd bilan : quatre morts et deux blessés graves.”

L’accident n’est pas loin quand plusieurs facteurs se conjuguent : alcool, obsession de la vitesse, besoin d’évasion, peut-être même recherche du danger…

Pas facile de démêler les causes. Mais chacun peut s’interroger sur les repères qu’il a transmis à la génération qui le suit, laissée souvent avec le vide dans l’esprit et le cœur, sans références morales solides, et tellement sollicitée par l’attrait des “dieux” en tout genre qui animent la société d’aujourd’hui.

Pourtant chacun a besoin d’amour vrai, il a soif de bonheur et d’espérance ! Où trouver la maîtrise de soi, comment canaliser ses énergies dans un monde qui exalte “la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie” (1 Jean 2. 16), et conduit à la débauche et à la violence destructrice ?

L’apôtre Paul avait aussi annoncé l’évangile à des jeunes. Ils avaient trouvé une vraie raison de vivre, même à travers la souffrance : “Vous vous êtes tournés vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient” (1 Thessaloniciens 1. 9, 10).

Il est encore temps de faire ce demi-tour vers Dieu. “Le monde s’en va, lui et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2. 17).

(La Bonne semence)