Le Fils de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi.

Galates 2. 20

Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis.

Jean 15. 13

Mort pour ses compatriotes

Prague, juin 1286. Les cloches sonnent, tous sont joyeux. Le roi Venceslas II va faire son entrée dans la ville pour visiter en particulier le quartier juif. À la fin de la visite, un énorme morceau de brique vient tomber à ses pieds, sans toutefois le blesser. Indigné, il exige qu’on lui livre le coupable sous huit jours, faute de quoi tout le quartier sera détruit. Le rabbin intercède en vain pour obtenir la révocation de cet ordre, et bientôt on n’entend plus que des pleurs et des lamentations. On cherche activement le coupable, en vain. Toute la communauté juive doit donc porter le châtiment du crime commis par un seul de ses membres. Enfin, un Juif, R. Schiftels, décide de sauver ses frères en subissant la mort à la place d’eux tous, alors qu’il est innocent. Il se livre, est condamné et exécuté, et délivre ainsi son peuple de la colère du souverain.

Cet acte admirable, qui montre l’amour de cet homme pour ses semblables, n’est cependant qu’une faible image du sacrifice du Seigneur Jésus, qui a souffert et est mort non seulement pour “ses amis”, mais pour tous les pécheurs, même ses ennemis ! Un chef des Juifs avait annoncé : “Il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation tout entière ne périsse pas” (Jean 11. 50). Jésus est venu, lui le Juste, pour subir le châtiment que nous méritions à cause de nos péchés, afin de nous sauver et de nous procurer le bonheur éternel.

Peux-tu affirmer : “Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” ?

(La Bonne semence)