Cherche… un nommé Saul, de Tarse ; car voici, il prie.
Actes 9. 11
L’assemblée faisait d’instantes prières à Dieu pour [Pierre].
Actes 12. 5
À l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe… avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
1 Corinthiens 1. 2
Être un homme ou une femme de prière
Tous les enfants de Dieu sur la terre sont semblables à l’égard de la prière. Dès qu’il y a un peu de vie et de réalité dans leur relation avec Dieu, ils prient. Tout comme respirer est le premier signe de vie chez un petit enfant qui vient au monde, de même la première chose que font les hommes et les femmes nés de nouveau, c’est prier.

C’est l’un des traits communs à tous les élus de Dieu : Jésus a dit une parabole à ses disciples “pour montrer qu’il leur fallait toujours prier et ne pas se lasser” (Luc 18. 1). Le Saint Esprit fait de chaque croyant une “nouvelle création” (2 Corinthiens 5. 17) et produit en lui le sentiment d’être adopté ; il peut crier : “Abba, Père !” (Romains 8. 15). Quand il sauve les hommes, le Seigneur Jésus leur donne une voix et une langue. Il leur dit : Ne restez pas silencieux. – Dieu n’a pas d’enfants muets. Prier fait autant partie de leur nouvelle nature, que pleurer pour un petit enfant. Ils comprennent, en l’exprimant par la prière, leur besoin de miséricorde et de grâce. Ils ressentent leur vide et leur faiblesse. Ils ne peuvent pas agir autrement que ce qu’ils font : ils doivent prier.

En étudiant soigneusement les récits de la vie des hommes et des femmes de Dieu dans la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, nous n’en trouvons aucun qui n’ait pas été un homme ou une femme de prière. C’est là une caractéristique des hommes pieux : ils priaient le Père et invoquaient le nom du Seigneur Jésus Christ. Mais les méchants, les hommes sans piété, ceux-là n’invoquent pas le Seigneur (voir 1 Pierre 1. 17 ; 1 Corinthiens 1. 2 ; Psaume 14. 4).

En lisant les biographies de nombreux chrétiens éminents ayant vécu après les temps bibliques, nous voyons que certains d’entre eux étaient riches, et d’autres pauvres ; certains étaient instruits, d’autres pas. Mais ils avaient ceci de commun : ils étaient tous des hommes ou des femmes de prière.

J.C. Ryle

(La Bonne semence)