Je te fiancerai à moi [l’Éternel] pour toujours ; je te fiancerai à moi en justice et en jugement, en bonté et en miséricorde ; je te fiancerai à moi en vérité ; et tu connaîtras l’Éternel.
Osée 2. 21, 22
Pour toujours
Dieu prend toujours soin de ses enfants, de son peuple. Il le console comme une mère et a pitié de lui comme un père. Il vient également à son secours comme un ami. Mais, dans le passage ci-dessus, l’Esprit de Dieu utilise la relation la plus durable et la plus heureuse sur la terre – le mariage – pour illustrer et symboliser l’amour de Dieu pour son peuple. Ces versets présentent en effet les futures fiançailles de Dieu avec Israël ; nous pouvons cependant les appliquer à l’Église, qui est également présentée comme la fiancée de Christ. Si on peut s’exprimer ainsi, Christ a mis une bague de fiançailles au doigt de sa fiancée. Il agira envers elle avec “justice, jugement, bonté, et miséricorde” en vue de ses futures noces (voir Apocalypse 19. 7, 8).

Les liens qui semblent solides dans ce monde sont en réalité très fragiles ! Un frère et une sœur peuvent être séparés, un mari peut perdre sa femme, un enfant peut être privé d’un de ses parents. Le lien entre deux amis peut aussi facilement être rompu. Mais nous sommes unis à Christ par des liens solides, indissolubles : nous sommes “fiancés à Christ” (voir 2 Corinthiens 11. 2). Être séparé de lui est impossible. Nous n’avons donc rien à craindre. Notre relation est fondée sur la vérité éternelle de Dieu, le jugement et la justice. Qu’est-ce qui garantit tout cela ? La croix où Christ a donné sa vie pour elle ! “Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifie, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole, afin qu’il se présente l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et irréprochable” (Éphésiens 5. 25-27).

Le jour des noces va bientôt arriver. La fiancée sera présentée à l’Époux, Christ. Elle sera introduite dans la demeure céleste, dans la présence même de son Bien-aimé. Alors nous ne ressentirons plus, ni ne craindrons plus, la douleur de la séparation d’avec ceux que nous aimons. Les années n’imprimeront plus leurs sillons sur nos fronts. La maladie ne blanchira plus nos joues. La mort ne causera plus de larmes. Notre union avec Christ est éternelle.

d’après J.R. Macduff

(La Bonne semence)