Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Politique

Gouvernement : où est l’équipe de cohésion nationale ?

2014-01-24
24.01.2014 , Kinshasa
Politique
2014-01-24
Ajouter aux favoris
De temps en temps, on en parle, presqu’en sourdine. Mais, chaque jour, l’écart se creuse, entre la promesse et l’espoir qu’elle avait suscité. Ce jour-là, un certain 23 octobre 2013, le président Joseph Kabila en avait été vivement ovationné, même dans les rangs de l’Opposition, du moins, celle qui a participé aux concertations nationales. Aujourd’hui, voici trois mois passés alors que l’équipe gouvernementale de cohésion nationale se fait toujours attendre. Finalement, où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Lambert Mende avait dit, à ce sujet, lors d’un de ses points de presse, que seul, le président de la République, peut répondre à cette question, en raison de son pouvoir discrétionnaire consacré, du reste, par la Constitution.

Cependant, le suspense qui en résulte, depuis le sacré discours annonciateur des grandes réformes, à l’issue de ces concertations nationales, tenues du 7 septembre au 5 octobre 2013, n’aura que trop duré, s’il faut compter avec le temps nécessaire à la mise en œuvre de 689 recommandations dont 100 ont été jugées urgentes et prioritaires, par le duo Kengo-Minaku, au nom du comité de suivi.

L’impatience est lisible sur tous les visages des participants aux concertations nationales. Nombreux sont ceux qui, sous le sceau de l’anonymat, s’interdisent de spéculer tant que le président de la République, initiateur de ces concertations, n’aura pas dit son dernier mot.

Certains disent, néanmoins, qu’il – le Président Joseph Kabila – prend tout son temps, pour ne pas taper à côté, dans le choix à opérer face à la problématique de la désignation des animateurs de cette nouvelle équipe gouvernementale dite de cohésion nationale, selon ses propres termes.

Mais, s’il faut calculer les jours, à compter du jour de l’annonce des grandes réformes, voici pratiquement trois mois passés, depuis que le chef de l’Etat a promis à la Majorité, la Société civile ainsi qu’à l’Opposition politique qu’il instituerait un gouvernement de cohésion, en exécution d’une des recommandations des concertations nationales. L’affaire procède bel et bien de son pouvoir discrétionnaire. Là-dessus, le ministre de la communication et des médias n’a cessé de le répéter, toutes les fois qu’une telle question lui a été posée, lors de ses multiples points de presse, à Kinshasa.

Cependant, l’inquiétude gagne du terrain, du côté des membres de l’actuel gouvernement, même si Augustin Matata, le Premier ministre, n’ose pas en donner l’air. Mais, au fond, que peuvent-ils bien faire, dès lors qu’une circulaire restreignait leurs faits et gestes, en les inscrivant dans la logique de l’expédition des affaires courantes ? De l’autre côté, par contre, les participants aux concertations dont la plupart s’attendaient à trouver ne serait-ce qu’une place au soleil, la même inquiétude est partagée. D’autant plus qu’il était question, pour le Président de la République qui, soit dit en passant, avait « écouté et compris », de ne plus tenir la Minorité, c’est-à-dire, l’Opposition à l’index de la gestion de la chose publique.  D’où, la raison était-elle fondée de se forger un espoir, si épais soit-il.

Dans tous les cas, dans les deux camps, rien ne se perd, rien ne se gagne, à ce stade. Matata joue aux prolongations, avec ses crédits provisoires, son Budget 2014 et ses chantiers dans la capitale et ailleurs. Kengo et Minaku, eux, jouent, à leur manière, sur le clavier de la tempérance. Ils s’occupent, d’abord, de la session extraordinaire, tout en rivant, ensuite, un œil sur le comité de suivi des résolutions et recommandations des concertations nationales. L’Opposition s’ingénie, quant à elle, à trouver des mots, pour colmater des brèches d’une cohésion nationale dont les premières bases ont été secouées, avec l’arrestation de Fidèle Babala, à la CPI, et l’assassinat du MLC/Lajos Bidiu. A la Société civile, le phénomène Mukungubila est venu, spécialement,  envenimer la situation, en jetant un sérieux doute sur les hommes de Dieu. Entretemps, Malumalu serait, lui, au point de se lancer sur le marché, avec une nouvelle feuille de route, pour des élections locales. Tout ceci, aurait dû, normalement, se mettre en ordre, si Kabila lâchait la nouvelle équipe ou, à la limite, s’il confirmait un, deux ou trois et, pourquoi pas, cinq ou dix parmi ceux qui sont déjà là, avec Matata, peut-être, en tête.


C’est vous qui le dites :
8431 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant L'ONU accuse à nouveau Kigali et Kampala de collusion avec le M23
left
Article précédent Jean-Pierre Kambila Kankwende : "La nation attend le gouvernement"

Les plus commentés

Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !

20.04.2024, 21 commentaires

Politique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’

19.04.2024, 16 commentaires

Politique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)

19.04.2024, 15 commentaires

Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison

17.04.2024, 14 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance