Candidature de Katumbi entérinée, Ensemble quitte l’Union sacrée

Les cinq candidats à la candidature du parti à la présidentielle de 2023 se sont désistés en faveur du candidat Moïse Katumbi Chapwe. “La commission retient que seul le candidat Moïse Katumbi a été retenu. La plénière a pris acte”, a dit le président du bureau après concertation avec les candidats Laurent Onyemba, Barthélemy Kalambayi, Abel Amundala, les députés Tania Mukolo et Daniel Safu.

Après le compromis, la candidature de Katumbi a été entérinée par l’ensemble des participants à la clôture des travaux. Opposé désormais à l’Union sacrée, Ensemble appelle ses cadres au niveau de Chambres délibérantes (Assemblée nationale, Sénat, Assemblées provinciales), au niveau des exécutifs national et provincial à tirer les conséquences.

“Par un vote unanime des membres de la Convention nationale ce 22 décembre 2022, Ensemble tourne la page Union sacrée. Nous voulons travailler pour un Congo meilleur par rapport à notre ambition. Au sein de notre famille politique, on ne force personne mais chacun doit agir en toute liberté”, explique Dieudonné Bolengetenge, le secrétaire général du parti.

Devant les congressistes, il a rappelé qu’Ensemble était à l’Union sacrée dans une démarche d’appui. “Nous étions dans une démarche d’appui. Nous sommes partis avec un cahier des charges. Nous leur avons dit ce qu’il faut faire si vous voulez que les choses bougent. Il n’y a jamais eu de suite”, a-t-il précisé.

En plus, Bolengetenge assure qu’il n’y a jamais eu un quelconque compromis au sein de l’Union sacrée sur la candidature de quelqu’un d’autant plus que cette plateforme n’a jamais été électorale. “Aucun débat. On a présenté même aux députés des documents où ils signent pour s’engager de le soutenir à la présidentielle de 2023. Dans cette logique, il est clair qu’on ne regarde même pas dans la même direction. Le président national a décidé de compétir et nous avons entériné la candidature. Nous inscrivons dans la logique de combat”, ajoute Dieudonné Bolengetenge.

Le chef de l’exécutif du parti prévient qu’il ne sert à rien de se tirailler. Il y a des députés qui ont été élus sur base de nos regroupements, le Parlement a ses propres règles.

C’est en vertu de l’option prise que les députés nationaux vont tirer les conséquences. Nous avons également des personnalités connues qui sont en train de servir le pays, nous laissons les autorités des institutions publiques et les autorités concernées à tirer les conséquences. Il y a des lois qui règlent tout. C’est suffisamment explicite. Ils sont suffisamment mâtures pour se déterminer, a-t-il insisté.