Femme
Mécanicienne au sein de la société de transport du Congo (TRANSCO) depuis 2015, Rachel Tambu a reconnu l’importance du numérique dans l’exercice de son métier. À l’ère du numérique, elle a souligné qu’il est important d’apprendre l’utilisation des outils numériques. ” Face à certaines situations, l’internet m’a aidé à trouver des réponses pour venir à bout d’une panne, par exemple “, a-t-elle déclaré.
C’est ainsi que la jeune femme a encouragé ses consœurs à utiliser le numérique qui est présent dans le quotidien de tout un chacun, avant de notifier que le fait d’utiliser le téléphone pour retirer de l’argent fait également partie du numérique.
Mécanique, un travail dynamique
Selon Rachel Tambu, le métier de mécanicien exige le dynamisme, afin de se mettre à jour par rapport à l’évolution de la technologie. ” La création des marques des véhicules évolue en fonction du temps. Si hier, nous avions utilisé le manuel, aujourd’hui, nous utilisons des voitures automatiques. Raison pour laquelle, je suis obligée d’exercer toujours mon métier pour ne pas être en déphasage de cette évolution”, a-t-elle révélé.
Depuis l’obtention de son brevet, en cycle court, en 1990, à l’Institut technique de Kasa-Vubu, section : Mécanique-technique, Tambu s’est lancée dans le métier. Un métier qu’elle exerce avec amour et abnégation dans l’objectif de pérenniser la génération des femmes mécaniciennes dans le pays après avoir appris qu’il y avait des femmes qui travaillaient à la société ASDA comme mécaniciennes.
Étant parmi les rares femmes mécaniciennes en République Démocratique du Congo, elle est toujours sujette d’admiration et d’appréciation des passants, surtout si elle doit dépanner un bus TRANSCO sur une grande artère. ” Je suis fière de porter ma combinaison et de faire mon travail. Je reconnais que s’il faut rentrer plusieurs années en arrière, c’était drôle de voir une femme mécanicienne, mais aujourd’hui, c’est une fierté de se faire distinguer et d’être appréciée à sa juste valeur”, a révélé cette mécanicienne avec sourire.
Elle a profité de l’occasion pour appeler les femmes sans occupation d’apprendre le métier de leur choix. “Il n’existe aucun métier réservé uniquement aux hommes. Ainsi, pour se former dans un domaine donné, la femme n’a besoin que de son courage et de son intelligence pour se former “, a-t-elle signifié.” Je suis veuve et mère de cinq enfants, mais mon travail m’a aidé à assurer la scolarisation de mes enfants, et à être valorisée en tant que femme. Bref, je suis une femme autonome financièrement”, a-t-elle signifié.
Elle a aussi complété sa formation, en bénéficiant d’une formation de trois mois pour la conduite automobile au sein de TRANSCO. Étant chauffeur-mécanicien, elle rêve d’aller encore plus loin pour laisser ses empreintes dans son domaine.
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