Affronter les terroristes aux frontières Iran-Irak nécessite une coopération conjointe (Raïssi)

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la lutte contre les groupes terroristes et séparatistes dans les zones frontalières entre l’Iran et l’Irak exigeait que les deux pays interagissent et jouent leur rôle, a-t-on appris dimanche de l’agence iranienne de presse.

Raïssi a fait ces commentaires samedi lors de ses entretiens avec son homologue irakien Abdul Latif Rashid, en marge du 7ᵉ Sommet des chefs d’État du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) ce samedi 2 mars à Alger, en Algérie.

Le président iranien a souligné à cette occasion la nécessité de mettre pleinement en œuvre l’accord de sécurité signé par Téhéran et Bagdad en 2023, qui appelle l’Irak à désarmer les groupes terroristes et séparatistes et à empêcher leurs activités à la frontière avec l’Iran.

Il a ajouté que l’Iran considère la sécurité de l’Irak comme sa propre sécurité, notant que les deux parties devraient s’efforcer d’approfondir davantage leur coopération afin de décevoir leurs ennemis.

Le président Raïssi a également évoqué la question palestinienne et a critiqué l’inaction de certains pays arabes et islamiques envers cette question.

Le président irakien, a pour sa part, déclaré que les relations Iran-Irak dépassent les frontières géographiques et sont enracinées dans les croyances culturelles et religieuses des deux nations.

Il a déclaré que l’Irak n’oublierait jamais le soutien que l’Iran lui a apporté à des moments critiques et historiques, soulignant que le gouvernement de Bagdad ne permettra jamais qu’un quelconque acte de violation ait lieu contre le territoire iranien depuis le sol irakien.

Abdul Latif Rashid a également déclaré que l’Iran et l’Irak partagent une vision commune sur la question palestinienne et a félicité la République islamique d’Iran pour sa position courageuse sur cette question ainsi qu’à l’égard de Gaza.