
C’est une véritable levée des boucliers au sein de la classe politique congolaise, où les acteurs n’entendent plus se faire des cadeaux. A l’attaque, la contre attaque. Voilà qui a poussé le Mouvement Social pour le Renouveau à monter sur ses chevaux, pour répliquer à la déclaration de Me Yoko Yakembe, publiée, le vendredi 13 novembre 2015.
Le même jour, et c’est par la voix de son Secrétaire Exécutif National, l’Honorable Dieudonné Bolengetenge, que le MSR s’est exprimé, dans une mise au point. Pour que nul n’en ignore, Bolengetenge a, d’emblée, rassuré que, contrairement à ce qui se raconte ou pourrait se raconter, le MSR est bien un Parti politique régulièrement constitué et agréé par le Ministère de l’Intérieur.
Il en a donné le fondement politique et juridique que personne, quels que soient ses arguments, ne peut renverser. Du fondement politique, il note la Charte du Mouvement Social proclamé à la Fikin, le 11 décembre 2004, le discours de Pierre Lumbi du 8 novembre, à l’occasion de la Première convention nationale du 8 au 11 novembre 2004. Du fondement juridique, Bolengetenge épingle le procès-verbal de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 février 2006 portant modification aux Statuts constitutif du MNR, devenu MSR.
Il ressort des résolutions intervenues, a fait savoir le Secrétaire Exécutif National du MSR, qu’aucun nom d’un cadre du MNR n’avait été retenu ni en qualité de membre fondateur du MSR, ni en tant membre de son Comité National. Et, d’ajouter que Me Yoko sait pourquoi, il n’a pas survécu à la naissance du MSR. Pour ce faire, le MSR considère que toute l’agitation observée ne relève que de la diversion sur l’enjeu de son combat politique, mené aujourd’hui, sous la bannière du G7.
Le MSR dénonce et condamne toutes les manœuvres et manipulations. Et, par conséquent, cette formation politique invite la centrale électorale (CENI) à publier rapidement le calendrier électoral réaménagé et ce, dans les délais constitutionnels. Au Gouvernement, le MSR l’invite à doter la CENI des moyens nécessaires à la tenue des échéances électorales.