Afrique
Un officier de l'armée, a déclaré que ce sont des hommes non identifiés qui se sont infiltrés tard dans la nuit dans Bacongo.
Alors que certaines sources, proches du pouvoir en place pointent déjà des milices « Ninja » dites proches de Guy Kolélas, pour l'heure aucune information ne confirme une action rebelle contre le pouvoir réélu récemment au premier tour de Sassou N'Guesso ni, au contraire, une action organisée par ce dernier pour « se débarrasser » de certains opposants.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des hommes armés ont attaqué simultanément plusieurs quartiers au Sud de Brazzaville. L'on ne sait s'il s'agit d'une rébellion ou d'un plan machiavélique du régime pour faire arrêter les opposants. Le régime Sassou Nguesso ayant perdu le sommeil depuis l'annonce des résultats de la CTE qui donne l'opposition gagnante de la dernière élection présidentielle.
D'après nos informations, les événements ont commencé à Mayanga puis se sont propagés dans Bacongo. Les hommes lourdement armés ont agi simultanément ceux de Mayanga et ceux de Bacongo mais il y a la confusion pour l'instant.
Un officier de l'armée, a déclaré que ce sont des hommes non identifiés qui se sont infiltrés tard dans la nuit dans Bacongo, où des tirs sont encore entendus.
Panique dans la population civile
Conséquences de ces échanges de tirs, les populations ont fui les quartiers sud de la ville pour se réfugier au centre et dans le nord.
À Pointe-Noire, où des heurts ont également été signalés, en périphérie de la ville, le consulat a fortement recommandé à ses ressortissants, d’éviter ces quartiers périphériques ainsi que les déplacements non indispensables. « Il convient de se tenir éloigné des lieux de rassemblement et de garder la plus grande vigilance ». Le lycée Saint Exupéry et l’Institut français sont fermés.
À Brazzaville, où la situation reste tendue, des hélicoptères de l’armée patrouillent les zones sud de la capitale. Précisément à Bacongo Search Bacongo, Makelekele, Kinsoudi et Diata.
Pour certains brazzavilois, Sassou Nguesso a créé une fausse rébellion pour faire accuser Parfait Kolelas et le général Jean-Marie Michel Mokoko. « Le General Ndenguet, a envoyé ses miliciens enlever Parfait Kolelas et les ninjas ont riposté ».
Le premier bilan parle d'au moins 15 morts, dont un policier tué à la station Mafouta.
Malgré cette situation tendue, le conseil constitutionnel a validé, néanmoins, la réélection contestée de Denis Sassou Nguesso, 72 ans dont 32 cumulés au pouvoir.
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Le QG des autorités locales du quartier de Makelekele, au sud de Brazzaville, a été incendié hier lors des affrontements du lundi 4 avril 2016. ( © Roch Bouka/REUTERS)