La RDC présente à la conférence ministérielle Italie-Afrique à Rome

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda, en séjour de travail à Rome, participe aux travaux de la première Conférence des ministres africains sur l’enjeu du développement durable de l’Afrique, dans le cadre du développement de la coopération et du partenariat entre l’Italie et l’Afrique.

A l’ouverture des travaux, le Président de la République d’Italie, Sergio Mattarella, a salué le nouveau partenariat de coopération de développement entre le continent africain et son pays, rappelant que l’Italie a beaucoup à donner à l’Afrique, dans le cadre d’un développement durable et partagé, dont l’objectif principal est le renforcement de la coopération entre l’Italie et l’Afrique.

C’était en présence de la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma. Au nom de l’Union africaine, le chef de la diplomatie tchadienne a salué ce nouveau partenariat entre l’Afrique et l’Italie visant le bien-être des populations respectives.

Au cœur des discussions de cette conférence ministérielle Afrique-Italie, les questions de développement durable, la paix et la sécurité, les migrations  ainsi que la lutte contre la pauvreté. A cette occasion, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni  a remercié ses homologues africains pour leur présence massive à Rome, avant de renouveler l’engagement de son pays à accompagner l’Afrique dans sa quête de développement durable.

Appel à investir en RDC

Dans son intervention au cours des travaux en panel des discussions, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda a fait le plaidoyer d’investir en RDC. Il a également présenté aux panelistes le projet du « Grand Inga », source de l’énergie électrique  dont l’Afrique a besoin, du fait que sans énergie, il est difficile de relever les défis majeurs du développement durable.

Quatre panels de discussions ont permis aux participants d’examiner  les défis communs à relever sur les questions économiques, la gestion des flux migratoires, le développement durable, la lutte contre l’extrémisme violent ainsi que les questions de paix et de sécurité en Afrique.

A la cérémonie de clôture, la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma a salué ce dialogue Italie-Afrique, qui a été fructueux, tout en  précisant  que l’Afrique est décidée  de changer sa destinée dans le cadre de l’agenda 2063.

Selon Dlamini Zuma, « lutter durablement contre la pauvreté, pour la création d’emploi, le renforcement de la paix et de la sécurité et le développement des infrastructures permettra de lutter efficacement contre le phénomène des migrations des jeunes de l’Afrique vers l’Europe ».

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a déclaré en substance  que : « Aujourd’hui nous avons besoin des uns et des autres, nous sommes prêts à offrir notre amitié pour l’adoption d’une stratégie commune à long terme dans le cadre de migration compact, en vue d’investir dans la promotion de nos valeurs fondamentales, dans l’éducation et la dignité humaine. »

Selon Matteo Renzi, « l’Europe  doit changer sa politique économique à l’égard de l’Afrique, et doit également changer sa politique migratoire en vue de jouer la carte de la solidarité pour un monde meilleur pour tous ».

C’est sous le signe de l’optimisme et de l’action que les travaux se sont clôturés, jetant ainsi les bases du renforcement de la coopération économique et d’un partenariat durable pour le développement entre l’Afrique et l’Italie. L’Afrique est assurément la nouvelle frontière des investissements directs étrangers.