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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Vacance au sommet de l’Etat: le silence de kengo...

2016-08-20
20.08.2016
2016-08-20
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Léon Kengo wa Dondo, Président du Sénat

Quand le speaker du Sénat se fait discret, il faut s’en méfier… Il suffit de demander à Etienne Tshisekedi qui a vu ce félin politique lui arracher la place à chaque fois que l’opportunité et l’occasion se présentaient à lui quand le pays sombrait dans une crise politique grave de légitimité comme c’est le cas aujourd’hui

Le silence est une qualité. Il est d’or. Mais celui que Léon Kengo wa Dondo affiche ces derniers jours fait jaser et parait stratégique aux yeux de certains analystes. Leur référence: les prescrits de l’article 75 de la Constitution: « En cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif, les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles mentionnées aux articles 78, 81 et 82, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ».

Face à la réalité constitutionnelle, c’est Léon Kengo qui, au cas où il y aurait une vacance constatée ou forcée au sommet de l’Etat, devrait diriger le pays pour le conduire aux élections dans plus ou moins 6 mois. Mais entre les prescrits de la Constitution et la réalité, il y a un décalage, une réalité: Kengo a déjà eu à « glisser »… bien avant tout le monde. Pourrait-il « glisser » jusqu’à s’ouvrir la voie royale ?

Discours de M. Kengo Wa Dondo, Président du Sénat à la Conférence Economique Africaine, Kinsahsa du 02-04 Novembre 2015.

La République Démocratique du Congo se trouve à un moment crucial. Le deuxième mandat de Kabila prend fin le 19 décembre 2016. Pendant que les uns et les autres s’époumonent pour trouver une issue, le bénéficiaire naturel et constitutionnel des prescrits constitutionnels garde un silence de mort, attendant peut-être le moment opportun pour surgir. Autant il a su jouer contre Tshisekedi, sous la IIème République, autant il pourrait avoir levé l’option d’attendre son heure, une nouvelle heure, pour l’exploit face à Kabila, face à tous. Sinon, son mutisme interroge.

Le 19 décembre 2016 sera-t-elle une date fatidique pour la RD Congo ?  Non, dit-on à la Majorité présidentielle (MP) car il y aura un soir et un matin au motif que Joseph Kabila continuera à diriger le pays si la CENI n’organisait pas les élections. On brandit fièrement l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Du côté de l’Opposition, le 20 décembre 2016, Kabila doit et va quitter le Palais de la nation car arrivé fin mandat. Nœud du problème et source de la crise politique actuelle qualifiée de crise de légitimité. La MP multiplie des stratégies pour se maintenir au pouvoir alors que l’Opposition crie à la mauvaise foi des sociétaires de la MP qu’elle accuse de violer la Constitution à souhait et dont une aile, celle animée par Etienne Tshisekedi, comptant s’appuyer sur la rue, parait décidée de ne pas se laisser faire.

Dans ce débat politique, le silence d’un homme inquiète, celui de Léon Kengo wa Dondo, actuel président du Sénat. Si son principal lieutenant, Michel Bongongo, a fait une sortie publique il y a peu, se prononçant en faveur du dialogue, son attitude peut-être comprise sur deux volets. D’abord sur le plan constitutionnel, puis celui politique.

Retombées de l’article 75 de la Constitution

L’article 75 de la Constitution stipule: « En cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif, les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles mentionnées aux articles 78, 81 et 82, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat. » Explicitement, c’est le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, à en croire, selon l’interprétation de certains juristes et politiques.

Ces derniers estiment que le détail est articulé à l’article 76: « La vacance de la présidence de la République est déclarée par la Cour constitutionnelle saisie par le Gouvernement. Le Président de la République par intérim veille à l’organisation de l’élection du nouveau Président de la République dans les conditions et les délais prévus par la Constitution. En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour constitutionnelle, l’élection du nouveau Président de la République a lieu, sur convocation de la Commission électorale nationale indépendante, soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus, après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. En cas de force majeure, ce délai peut être prolongé à cent vingt jours au plus, par la Cour constitutionnelle saisie par la Commission électorale nationale indépendante. Le Président élu commence un nouveau mandat.»

Dans la situation confuse actuelle, Kengo, en félin politique, sait qu’il peut se procurer des opportunités et des occasions pour s’emparer du pouvoir. Un fauve reste un fauve! Sous Mobutu, face à un Etienne Tshisekedi intransigeant, Kengo a été présenté comme la troisième voie. Le président de l’UDPS s’est fait damer le pion à deux reprises et ne l’oubliera jamais. Il a fallu attendre la prise de pouvoir par l’AFDL pour voir Kengo, à l’instar de tous les Mobutistes, s’exiler à l’extérieur du pays, après avoir échoué de lancer la contre offensive pour libérer Kisangani tombée sous le contrôle des « libérateurs ».

Les tergiversations de la Majorité présidentielle et leurs risques

A son retour d’exil, Kengo a su également jouer sa carte. Initialement candidat président de la République, il s’est rabattu aux sénatoriales avec succès avant de se lancer dans la course au perchoir. Kengo avait un projet bien ficelé. Il ne voulait pas rester au bas de l’échelle. Léonard She Okitindu du PPRD et ses sociétaires en ont appris à leurs dépens. Comment l’AMP a-t-elle échoué devant Kengo? L’ancien procureur s’était sérieusement préparé. Dans la discrétion la plus totale.

Et au perchoir du Sénat, il suffit de peu… pour hériter du « trône présidentiel ». On y est presque. On évoque en silence les prescrits de la Constitution. Et chaque fois que le débat sur la question est engagé, le camp Kengo fait la fine bouche. Pas parce qu’il se plie forcément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Peut-être parce qu’il veut demeurer fidèle à sa logique, croire à son étoile et espérer profiter d’éventuels scénarios favorables.

L’homme, on se rappelle, a toujours dit à son entourage qu’il ne mourra pas sans être président de la République. Il pourrait rebondir face à la tergiversation de la MP d’organiser des élections dans les délais constitutionnels ou à un probable schéma inavoué dont rêveraient certains caciques de l’Opposition. Son carnet d’adresses et ses nombreux et puissants réseaux restent intacts.

Le terrain suffisamment déblayé

Léon Kengo Wa Dondo en compagnie du président Joseph Kabila et d'Aubin Minaku, président de l'assemblée Nationale, lors des Concertations Nationales en oct. 2014.

Kengo, « Mon Premier », est l’homme qui a convaincu une bonne frange de l’Opposition à participer aux Concertations nationales de Kinshasa ayant abouti à la formation d’un gouvernement de large union nationale, où ses ouailles siègent dans tous les ministères par lesquels l’argent arrive! Il est le premier à avoir bénéficié des effets du glissement et pourrait s’en servir pour un éventuel sprint final.

Il a participé à la modification de la Constitution et des règlements intérieurs pour permettre aux parlementaires nommés ministres ou mandataires publics à récupérer leurs postes au cas où ils seraient limogés dans leurs nouvelles fonctions étatiques en dehors du Parlement.

En retour, d’autres leaders de l’Opposition avancent que ce qui peut l’empêcher de devenir Président de la république, c’est ce même « glissement » dont il a largement profité au Sénat depuis 2011...

Achille Kadima Mulamba & Octave Mukendi
Africanews / MCN, via mediacongo.net
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Past DSK @PAEJCGZ   Message  - Publié le 22.08.2016 à 15:38
Ne rêvez pas outre mesure. Kengo "afandi posé na lidusu na ye" parce qu'il sait que option impossible. L'article 75 est claire. S'il doit diriger le pays, son rôle majeur est d'organiser les élections en TOUT AU PLUS 120jrs et non 6 mois comme le dit le journaliste. Or la CENI vous a déjà dit et nous l'avons répéter plusieurs fois, qu'il est impossible d'organiser les élections en 016. Que voulez-vous qu'on vous dise de plus? Il faut être moins intelligent pour chercher la lampe lorsqu'il fait grand jour. Je comprend les congolais vous avez des ampoules de vos maisons allumées même en plein jour. Past DSK!!!

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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 22.08.2016 à 13:10
SI ON CROIT A KENGO POUR GERER L'APRES KABILA QUI EST REPROCHE DE GLISSEMENT,C'EST FAIRE UN POIDS ET DEUX MASURES. PUISQUE KENGO SERA ALORS AU DEUXIEME GLISSEMENT TANDIS QUE KABILA AU PREMIER. DONC SOIT CONTINUER AVEC KABILA jusqu'aux élections, SOIT UNE VOIE AUTRES SANS KENGO NI KABILA. MAIS CELA AUSSI SERA ANTI CONSTITUTIONEL ON NE DOIT PAS CHERCHER UNE CHOSE ET SON CONTRAIRE LA SOLUTION RESTE AU CHEF DE L'ETAT JOSEPH KABILA DE NOMMER UN TECHNOCRATE POUR FORMER UN GOUVERNEMENT DES TECHNOCRATES SANS POLITICIENS POUR LEUR DEPARTAGER ET LES POLITICIENS SE PREPARENT POUR LES ELECTIONS NOUS SOMMES LÄ POUR LEUR DEPARTAGER.

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Okosambwale19122016 @5AYNVYY   Message  - Publié le 21.08.2016 à 23:08
On ne suie pas deux lièvres à la fois dit-on. Pour le moment, notre bataille doit être une et unique: "Kabila doit partir d'abord à la fin de son mandat soit le 19 Décembre 2016 à 23h59'". Et le reste nous en discuterons calmement en famille au tour d'une table.

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Anonyme @X581418   Message  - Publié le 21.08.2016 à 01:53
A qui la faute ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

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KABILA NA TSHISEKEDI @9EZU6L1   Message  - Publié le 21.08.2016 à 00:57
Nous ne voulons plus de Kabila et de la MP, mais nous voulons encore moins du retour du mobutisme par le canal de Kengo wa Dondo Peuple congolais soyez vigilant car nous risquons de risquer de quitter la peste et de prendre le cholera.

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Matang @39EYGYS   Message  - Publié le 20.08.2016 à 18:18
Attention RAIS .Mende.Matata;Kanyama;Didier Etumba,Boshab,Mova;Thambwe;Shadari MONTENT UN COMPLOT POUR VOUS ARRETER Mende ar il dit qu'il s expose et vous sans le prévenir,vous allez inviter la LUCHA que pour vous ,Mende avait qualifié de terroriste Matata par ce que vous l'avez humilié en refusant de la saluer en public et c'est lui qui se fait huer à Beni a cause de vous Kanyama pcq sanctioné a votre place; Gen Etumba Didier pcque vous l'avez critiqué a Beni et Goma Boshab pcq aussi été hué et que vs avez refusé ses appels Mova pcq lui dit Wumela pour vous et vous allez dire elections .Thambwe Mwamba pcq pas consulté et vs ordonnez de libérer les LUCHA Filimbi et Christopher Ngoy.

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Alternance_voce @TFV72OX   Message  - Publié le 20.08.2016 à 16:01
Au kongo, il ya pas de sénat. Il n'ont pas de mandat raisin pour la quelle il peu pas parlé

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Merlin Massamba Amba @Y7P79AW   Message  - Publié le 20.08.2016 à 13:02
kiekie

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DYNAMIQUE SAUVONS LE @KRW9LFX   Message  - Publié le 20.08.2016 à 10:52
Le Sénat actuel doit démissionné. Il a illégalement dépassé son mandat. D'où KENGO a perdu la légitimité constitutionnelle pour devenir Président en cas d'empêchement du Président de la République. Dans la DYNAMIQUE SAUVONS LE CONGO nous sommes vigilant.

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Anonyme @PDZFA7B   Message  - Publié le 20.08.2016 à 10:39
N'oubliez pas que Kengo est un juriste et réfléchit. Il sait qu'il n'y aura pas vacance à la présidence. Et même s'il pouvait y en avoir, il est le premier à avoir glissé jusque ds le ravin. Kengo n'a jamais arraché un poste à Tshitshi, c'est lui même qui par ses astuces s'estime incapable de gérer le pays, cède la place aux autres. Si Tshitshi était sage le poste actuel de Kengo serait à lui, et c'est là qu'il allait éviter le glissement. C'est là que ns avons compris que le pouvoir ne l'intéresse pas. Peut être qu'il veut jouer le rôle d'un chien de garde.

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ASSUMANI MUTEBA Jull @NUUN43A   Message  - Publié le 20.08.2016 à 10:35
Mais que signifie ce vent? Kengo!! mais mieux vaut vivre avec un diable que l'on connait bien que vivre avec type comme Kengo ce vampire le vieux dinosaure dont nous doutons encore si son costume de Mobutu est jeter?? de la merde

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Anonyme @6DMSXZD   Message  - Publié le 20.08.2016 à 10:14
C'est quoi ce bordel où on parle du n'importe quoi,c'est quoi ce pays où l'on entend toujours des histoires politiciennes,à aucun jour on entendra qu'il y a plusieurs postes de travail crées qui peuvent résoudre ce cas honteux de chômage,Kabila vraiment tu nous a rendu un très mauvais service!!!YEBELA

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Anonyme @M84LOHP   Message  - Publié le 20.08.2016 à 09:58
Attendez-nous et vous marcherez sur nos cadavres comme vous l'auriez déjà planifié Toute souffrance a une fin, et la nôtre va certainement se terminer, le 19 déc 2016 Les Mobutistes en savent quelque chose.

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Anonyme @AB7NGD3   Message  - Publié le 20.08.2016 à 09:25
Votre mémoire est courte Anonyme 20 08 2016, ce pays sera est continuera à être dirigé par des Mobutistes et Kabilistes détrompe toi. Il n'existe pas des politiques congolais qui ne sont ni de Mobutiste (Etienne Tshisekedi, Kengo et autres) ni des Kabiliste (KABILA KABANGE jusqu'à l'Emergence de la RDC). Les Analyses que tu applaudit ne sont que des Analyses qui ne donnera rien du tout de tout ces analyses. LA COUR CONSTITUTIONNELLE A DÉJÀ TRANCHÉE KABILA va continuer à diriger ce pays ce n'est sont pas vos injures, ce n'est pas étonnant vous êtes mal éduquer par l'absence de vos parents irresponsables. Nous sommes prêt et vous attendons dans la rue le 20 Décembre BOKO SENTIR la vraie guerre vous ne l'avez jamais vu. Si tu sera vivant après le 20 nako rappelé yo Idio.

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Anonyme @J1YPUMU   Message  - Publié le 20.08.2016 à 05:26
Bonne analyse chers Achile et Octave ce que le peuple Kongolais recherche c'est la rupture et non la felonie de kengo qui est une continuité de la kabilie de de kanambe. Dans ce contexte kengo ou tout autre aventurier n'a pas de place ni droit au chapitre Que Le Dieu du Kongo bénisse, protège et libère le Kongo de la kabilie et des forces similaires. Son Excellence Le Serviteur du Peuple Kongolais.

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