Culture
C'est au cours de la célébration de la journée internationale de l'écrivain Africain que les férus du livre se sont retrouvés au Centre Wallonie Bruxelles ce lundi 7 novembre 2016.
La thématique du jour, "la littérature congolaise : bilan de dix dernières années et perspectives" développé par les professeurs Bertin Makolo et Buabua wa Kayembe.
Chacun a fait son bilan de la littérature congolaise dans les dix dernières années partant de 2006 jusqu’en 2016.
Le Professeur Bertin Makolo, après avoir cité les noms de certains auteurs congolais qui ont publié et se sont démarqués, est resté optimiste. Cette période est caractérisée par une prolificité des publications dont les thèmes phares : la guerre, le vivre ensemble, la chute du Président Mobutu, l’entrée de l’Afdl.
« Dans cette période, le constat est que les romans ont été beaucoup plus publiés par rapport aux dramatiques. Il y a plus des pièces de théâtre jouées qu’éditées. Pour cause, les dramaturges se contentent de présenter leurs pièces devant le public, au lieu de l’amener aux éditions », a-t-il dit.
Des maisons d’éditions telles que L’harmattan, Afriqu’édition, Mediaspaul, Carlbouler ont été visibles dans les éditions des ouvrages durant cette tranche prise en compte.
Pour lui, « la littérature congolaise est vivante, au-delà de l’apparence. Tous les événements organisés démontrent que les manuscrits ne manquent pas ».
Dans sa ligne des perspectives, il a proposé la création des bibliothèques de proximité, la création d’un prix littérature à la rentrée littéraire, la réactualisation de politique.
« La littérature fait partie d’une culture, et cette dernière est ce qui reste à l’homme quand qu’il aura tout oublié », a avancé Buabua Kayembe dès l’entame de son intervention. La littérature africaine existe grâce à l’entêtement des écrivains nationaux. Mais, elle est confrontée à plusieurs difficultés dont le nombre réduit des maisons d’éditions et le peu de moyen du ministère de la culture.
Pour le professeur Buabua wa Kayembe, les perspectives sont bonnes mais le rôle de l'État ne doit pas être occulté. Il faut relancer des activités de l’Association des écrivains congolais (AECO). « Nous avons des maisons d’édition qui se défendent bien et qui s’améliorent. Mais le vrai problème est au niveau de la distribution.
Parlant d’une solution hic et nunc, le professeur Bertin Makolo a proposé la mise en place d’un Conseil national du livre.
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