Mantezolo : "Il ne faut pas tuer pour des ambitions politiques"

Le vice-ministre des ITPR, vice-président honoraire de BDM, Bundu dia Mayala, Papy Mantezolo, se désolidarise de Ne Muanda Nsemi. 

"Je ne soutiens pas certains événements commis par le Bundu dia Mayala qui est un parti politique. La loi portant statut et fonctionnement des partis politiques est claire, les partis devraient promouvoir les valeurs républicaines. Dès que le BDM commence à tuer les gens et méconnaître les institutions de la République, je crois que mon exclusion au sein ce parti politique est la bienvenue", a dit à Top Congo FM, Papy Mantezolo.

Qui affirme avoir reçu les sages (Ngunza) de BDM et les a encouragés de prêcher la paix dans leurs fiefs.

"Ils m'ont aussi demandé s'ils peuvent descendre au Kongo Central dans leurs églises respectives pour sensibiliser et y apporter un message de paix".

Règlement pacifique des conflits

"Ce n'est pas bien de faire mourir les gens pour nos ambitions politiques. Ils m'ont dit que même si nous avons nos ambitions politiques, quand un conflit naît, il faut le régler sous l'arbre à palabre".

Les sages de cet ancien mouvement mystico-politico-religieux (Bundu dia Kongo) transformé en parti politique (Bundu dia Mayala) ont apporté leur soutien à Papy Mantezolo, annonce le vice-ministre.

"Les religieux ont un rôle important à jouer dans la vie quotidienne de la population et des politiciens. Ils sont venus ici pour donner conseils afin que ces évènements cessent. Ils sont venus aussi apporter leur soutien à ma personne. D'ailleurs, ils ont même félicité le Chef de l'État qui m'a choisi comme membre de ce gouvernement".

En janvier, des heurts avaient éclaté à Kimpese (Kongo Central) au cours desquels, partisans du vice-président, élu à l'assemblée nationale, avait été attaqué par des militants BDM, envoyés à Kinshasa par le président du parti.

La justice veut, depuis, entendre l'honorable Ne Mwando Nsemi qui vit retranché dans sa résidence de MaCampagne (Ngaliema/Kinshasa), encerclée par les forces de l'ordre qui lui ont demandé de se rendre.