Economie
C’est une nouvelle épreuve d’étiage du fleuve Congo qui fait craindre le pire pour les secteurs socioéconomiques déjà fragiles du pays. Récemment, la Société nationale de l’électricité (Snel) a évoqué une baisse du niveau des eaux, si l’on compare avec la situation de 2016 à la même période.
Par conséquent, les pertes devraient s’établir entre 350 et 400 mégawatts, soit près de la moitié de la production, d'ici à juillet 2017. Dès lors, la Snel travaille en mode d’urgence et examine des alternatives crédibles dont un projet solaire pour arriver à atténuer les effets négatifs.
Dans le cadre de son plan d’urgence, la Snel compte inaugurer cette année son projet pilote de centrale solaire, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Par ailleurs, il est prévu l’implantation des centrales thermiques à fuel. Pour garantir le bon fonctionnement de ces centrales, un accent particulier est mis sur les exonérations des taxes sur les produits pétroliers comme préalables et l’établissement des prix "réalistes" de consommation d'énergie. La Snel compte poursuivre les travaux de désensablement du canal d’amenée par le dragage forcé.
Des actions à court, moyen et long termes prévoient, entre autres, la réhabilitation des groupes en panne, la construction de nouvelles installations de production, de transport et de distribution, l’inauguration en juin 2018 du 2e canal d’amenée et bien entendu le projet « Grand Inga ».
Le plan d’urgence de la Snel vise l’efficacité énergétique et l’économie d’énergie. L'un de ses axes prévoit une communication intensive pour sensibiliser la population et une promotion du mix énergétique : solaire, hydroélectricité et thermique. Plusieurs pistes de solutions sont ainsi envisagées pour éviter de plonger le pays dans une nouvelle incertitude, après la dure crise économique qui a provoqué le ralentissement de la croissance de la RDC. Il serait catastrophique que le pays connaisse une baisse de près de la moitié de la production de son courant électrique. Des études menées sur l’ensemble du réseau ont révélé un déficit pluviométrique enregistré cette année en amont de Kinshasa. L’on espère une petite remontée au cours de la période de grandes pluies mais rien n’indique que la situation s’améliore au cours de prochains mois.
Selon les experts, le phénomène est perceptible dans l’ensemble du Bassin du fleuve Congo. Il est la conséquence du dérèglement climatique et autres perturbations qui ont entraîné de grandes dégradations. En effet, la Snel a rappelé que la sécheresse, le ruissellement, l’érosion des sols, le lessivage des intrants et les inondations jouent également un rôle important dans l’accentuation ou diminution des eaux.
Les répercussions sont terribles pour d’autres entreprises dont la Regideso contrainte à chercher de l’eau brute plus loin dans certains sites et autres puits d’eau. Du côté des armateurs et entreprises publiques chargées du secteur des transports, l’on signale de sérieux désagréments sur les écoulements des eaux depuis les années 1970 et leurs conséquences sont l’ensablement et la difficulté de navigation.
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