Economie
Le minier canadien Banro, notamment actif en RDC, a décidé d’évacuer en urgence la plus grande partie de son personnel du Maniema.
« La situation n’est pas bonne. Pas bonne du tout », explique au téléphone un des cadres d’une société de gardiennage travaillant pour la société minière canadienne sur la mine d’or de Namoya dans la province du Maniema.
Un convoi de 23 camions appartenant à des sous-traitants travaillant pour la mine de Namoya a été pris sous le feu lors d’échange de tirs entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des miliciens à Lulimba (Sud-Kivu), a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Le groupe rebelle qui contrôle cette zone a confisqué les camions mais les conducteurs sont indemnes, a encore précisé Banro.
Quatre localités Lulimba, Misisi, Lubondja, Iseke sont passées vendredi dernier sous le contrôle des combattants du groupe d’autodéfense Maï-Maï Yakutumba, de l’aveu même d’un porte-parole de l’armée dans la région, le capitaine Dieudonné Kasereka.
Cap sur Kindu
Des Maï Maï qui ont annoncé leur intention de poursuivre leur avancée jusqu’à Kindu, la capitale du Maniema. Face à ces menaces, les familles d’expatriés sont en train de quitter la ville.
Sur le terrain, le camp de Namoya Mining se vide de tous ses travailleurs. Les femmes, les expatriés et les malades ont déjà été évacués vers Bukavu via deux vols de la société Swala Aviation. Le reste du personnel a fui avec les véhicules de la firme.
Banro est l’une des rares compagnies minières à encore opérer dans cette région, infestée de groupes armés. Le site minier de Namoya produit environ 100.000 onces d’or par an.
Prise d’otages
Il y a quatre mois, dans la nuit du 1 au 2 mars 2017, cinq employés de cette mine de Namoya (deux Congolais et un Tanzanien travaillant pour Banro et un Congolais et un Français travaillant pour le groupe de sécurité G4S) avaient été enlévés. Les kidnappeurs avaient réclamé une rançon pour libérer les cinq otages. Tous ont finalement été relâchés. L’otage français ayant été le dernier à retrouver la liberté, le 28 mai dernier.
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