Politique
La République démocratique du Congo amorce bientôt le dernier virage vers les élections législatives et présidentielle, conformément à l’accord de la Cenco. Le dernier trimestre de l’année 2017 est déterminant, voire dangereux, en ce qui concerne la situation politique qui s’annonce délicate. Les acteurs politiques sont donc appelés à beaucoup de retenus pour éviter le chaos et retourner sur le point de départ.
Déjà, dès ce 30 septembre, soit dans un mois, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devra convoquer le corps électoral en prévision des élections au plus tard le 31 décembre de cette année. Cela n’est pas évident, car, la centrale électorale a déjà lâché que, techniquement, il n’est plus possible d’organiser les élections dans le délai convenu au Centre interdiocésain. Ce, malgré le succès de l’enrôlement dans l’ensemble du territoire national, excepté quelques coins du Grand Kasaï. Mais il faudra une tripartite gouvernement-Ceni-CNSA pour évaluer le processus électoral et prendre une décision.
Dès ce 4 septembre, la synergie des syndicats des enseignants décide de boycotter la rentrée scolaire, exigeant ainsi l’application du taux budgétaire dans les salaires du mois de juillet et du mois d’août.
Quant aux professeurs de l’Unikin et de l’UPN, ils observent déjà la grève depuis plusieurs semaines. Les médecins viennent de radicaliser leur mouvement de protestation.
A cela s’ajoute des menaces permanentes de Ne Muanda Nsemi d’enflammer la ville de Kinshasa, terrorisant ainsi la population.
Dans l’entre-temps, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement promet des actions de grande envergure au cas où le corps électoral n’était pas convoqué ce 30 septembre. Pour cette grande famille de l’Opposition, des mots d’ordre de désobéissance civile seront lancés, et Joseph Kabila ne sera plus reconnu, selon elle, comme président de la République.
Après le 31 décembre, s’il est constaté qu’il n’y a pas eu élections, Sindika Dokolo envisage une transition « sans Kabila », sans pour autant expliquer par quel mécanisme le chef de l’Etat quittera le Palais de la Nation.
Le Premier ministre Bruno Tshibala peine visiblement à jouer son rôle de chef du gouvernement et matérialiser la vision du président de la République.
Selon une certaine opinion, « il assiste impuissant à tous les scandales qui plongent davantage le pays dans le chaos », à en croire le secrétaire général d’un parti politique de l’opposition.
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