Afrique
Bouba, 4 ans, est mort à Abidjan en février dernier, tué dans le cadre d’un crime rituel par un homme qui s’était livré à ce sacrifice pour devenir riche. Au moment où les disparitions d’enfants sont en hausse dans le pays, le sort du petit garçon a suscité des réactions indignées de la population et des dirigeants.
L’indignation est vive en Côte d’Ivoire après la mort de Bouba, 4 ans, victime d’un meurtre rituel à la fin du mois de février à Abidjan. Le petit garçon avait été tué son corps enterré à l’est de la ville. Le cadavre avait été découvert suite aux informations données par un bijoutier de 27 ans qui avait avoué avoir tué l’enfant.
L'horrible assassinat de Bouba, un enfant de 4 ans enlevé, torturé, tué et enseveli le week-end dernier par son meurtrier à Cocody-Angré, une commune huppée d'Abidjan.
Sur les conseils d’un marabout
Le suspect avait expliqué avoir procédé à ce sacrifice humain dans l’espoir de devenir riche, rapporte RFI ce lundi. L’homme aurait agi sur les conseils d’un marabout qui a depuis, pris la fuite.
« Il faut que je parle pour que plus jamais un enfant ne meure de cette façon », a déclaré à TV5 Monde le père de Bouba, Ibrahim Traoré. Les habitants d’Abidjan ont par ailleurs participé samedi 3 mars à une marche silencieuse en hommage au petit garçon. Face aux circonstances du décès de l’enfant, le gouvernement ivoirien a lui aussi réagi. Un numéro vert a été mis à la disposition de la population pour signaler toute disparition suspecte d’enfants.
La première dame présente ses condoléances
Mariatou Koné, ministre de la Famille, était présente à l’enterrement de Bouba jeudi 1er mars. Elle a encouragé les Ivoiriens à « être vigilants pour la sécurité et le bien-être de nos enfants ». Les enlèvements suivis d’exécutions rituelles seraient en effet en augmentation dans le pays. La première dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara, a quant à elle rencontré la famille de la jeune victime pour lui présenter ses condoléances.
La veille, elle avait écrit sur les réseaux sociaux : « Ces êtres sans défense sont notre responsabilité et nous devons en prendre soin et les protéger. […] Je souhaite que les enquêtes aboutissent pour l’ensemble de cas signalés jusqu’ici. »
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Côte d'Ivoire : indignation après le meurtre rituel d'un petit garçon de 4 ans.