Politique
Le sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) s'est achevé ce 24 avril à Luanda. Plusieurs chefs d'Etat de pays membre étaient réunis dans la capitale angolaise pour évoquer les différentes crises politiques et électorales en cours, que ce soit à Madagascar, au Lesotho et en République démocratique du Congo (RDC).
Sept chefs d'Etats étaient réunis à Luanda, la capitale angolaise, pour le sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qui s'est achevé ce 24 avril. Parmi eux notamment, Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), avait fait le déplacement.
La situation politique et sécuritaire dans son pays était justement l'un des principaux sujets du sommet, tout comme celle du Lesotho et de Madagascar. Président en exercice de la SADC, le chef d'Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, s'est félicité lors de la séance d'ouverture que cette région d'Afrique démontre sa stabilité, en dehors de ces trois pays.
Dans son communiqué final, la SADC appelle au calme et à la retenue à Madagascar. Les chefs d'Etat ont décidé de dépêcher « de toute urgence » l'envoyé spécial et ex-président du Mozambique Joaquim Chissano faciliter un dialogue national visant notamment à « dégager un consensus autour du processus électoral ». Dans ce dossier, la SADC compte par ailleurs prendre contact avec les Nations unies et l'Union africaine pour rechercher une approche commune.
Les chefs d'Etat ont également abordé la crise au Lesotho. Cinq ans après le coup de force raté des militaires, au vu des élections législatives encore très tendues en juin dernier et de l'assassinat du chef d'état-major de l'armée en septembre, la SADC a décidé de prolonger le mandat de sa mission préventive de six mois.
RDC et Lesotho : des efforts « remarquables »
Les chefs d'Etats de la SADC appelle au respect du calendrier électoral et au maintien d'un climat propice à la tenue d'élections crédibles et pacifiques. (© Twitter/Présidence)
Les chefs d'Etats exhortent le gouvernement du Lesotho à achever les réformes constitutionnelles et sécuritaires exigées par la SADC afin de mettre un terme à l'instabilité chronique et ce au plus tard en mai 2019. Ils félicitent dans le même temps tous les acteurs pour leurs efforts « remarquables ».
Le même adjectif a été utilisé pour parler des progrès réalisés en République démocratique du Congo (RDC) tout en appelant au respect du calendrier électoral et au maintien d'un climat propice à la tenue d'élections crédibles et pacifiques.
Précisément en raison de ces progrès remarquables dans l'application de l'accord politique de la Saint-Sylvestre et sur l'organisation des élections, la SADC aurait choisi de libérer l'ancien président namibien Hifikepunye Pohamba, pressenti pour être son envoyé spécial en RDC, mais qui attendait depuis novembre 2017, en vain, d'obtenir l'agrément du gouvernement congolais.
Dans une lettre adressée au secrétariat de la SADC, l'opposition congolaise, à savoir Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Félix Tshisekedi et Eve Bazaiba, avait demandé aux chefs d'Etat d'appeler au respect des libertés, au retrait de la machine à voter ou même à soutenir le groupe international d'experts électoraux dont la SADC est censée faire partie. Ce qui n'apparaît pas dans le communiqué final. Sur les réseaux sociaux, plusieurs activistes se disent choqués par un texte qui ne reflète en rien la réalité de la crise.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique « Joseph Kabila ne mériterait pas d’être appelé Honorable, Excellence ou "Honoraire" » (André Mbata)
06.05.2025, 16 commentairesPolitique Poursuites judiciaires contre Joseph Kabila : « on ne peut pas poursuivre un ancien président seulement en sa qualité de sénateur à vie » (Me Christian Emango)
06.05.2025, 12 commentairesPolitique Obasanjo, son pari pour un dialogue intercongolais à la Sun City
07.05.2025, 10 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance