Elections sans controverse en 2018 : la NOGEC exige une contre-expertise de la machine à voter

Dans un communiqué rendu public le jeudi 31 mai 2018, la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo, NOGEC, a fixé l’opinion au sujet de la messe noire qui se prépare contre la RDC. Dans cette déclaration signée par son président, Me Constant Mutamba, ce regroupement politique appelle toutes les couches de la population congolaise à se mobiliser afin de lutter contre la balkanisation programmée du pays en vue de favoriser une bonne tenue des élections à la date du 23 décembre 2018.

D’ores et déjà, pour juguler toutes les controverses qui règnent au sein de la classe politique concernant l’utilisation de la machine à voter, la NOGEC demande à la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, de soumettre son innovation à une contre-expertise rigoureuse.

A travers sa position sur la situation politique et le processus électoral, la NOGEC souligne sa préoccupation sur ce qu’elle considère comme la guerre des communiqués entre les autorités congolaises et celles des pays voisins, en l’occurrence le Rwanda et l’Angola. Animé du souci de voir les congolais aller aux urnes d’une manière apaisée, ce parti qui se veut du renouvellement déconseille, à cet effet, tous les pays qui sont actuellement en accointance avec la France, dûment avec Emmanuel Macron, pour déstabiliser la RD. Congo, une initiative qui viendrait sacrifier les préparatifs accélérés des élections générales. Par la même occasion, il invite tout autant les caciques de la Majorité présidentielle, de l’opposition politique, de la société civile et des confessions religieuses à travailler de commun accord pour contrer ces présumés menaces qui, à croire cette déclaration, deviennent, de plus en plus, soupçonnables. D’ailleurs, de toute urgence, la NOGEC appelle particulièrement Moïse Katumbi à faire une mise au point responsable et rassurante sur les derniers bruits qui font état de sa relation avec des groupes armés qui cherchent à nuire au Grand Congo. Cela, d’autant que "compromettre la tenue des prochains scrutins plongerait le pays dans une grave incertitude".

Pour ce regroupement politique, à l’heure actuelle où l’on s’achemine, au jour le jour, vers lesdites joutes électorales, il est question de balayer d’un revers la main tous les couacs qui risqueraient d’achopper ou de discréditer les élections. Dans ce sens, il offre la piste d’une certaine certification de la machine à voter en vue de broyer toutes les discordances au sein de la classe politique et permettre une organisation des challenges électoraux crédibles, libres, transparents et apaisés. En même temps, il invite la Ceni ainsi que Corneille Nangaa, son président, à vulgariser le fichier électoral audité dernièrement par les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF, afin de limiter, par ricochet, toutes les polémiques sur une quelconque inféodation ou indépendance de ladite délégation en partance de son processus de l’audit.

Par ailleurs, la NOGEC demande à l’Organisation des Nations Unies, ONU, de se saisir de la controverse sur la partition de la RD. Congo  et ainsi condamner toute attitude de nature à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence.