Economie
Investir dans l’homme tel est le cheval de bataille du comité de gestion de l’administration fiscale dirigée des mains de maitre par Dieudonné Lokadi Moga. C’est dans ce cadre qu’il organise régulièrement des séminaires pour renforcer les capacités du personnel. Le dernier en date est celui qui s’est clôturé le vendredi 29 novembre à Gombe. Au total 40 cadres et agents de la Direction générale des impôts (DGI) ont été formés sur les questions d’audit et de la maîtrise des risques pendant 5 jours, soit du 25 au 29 novembre dernier.
Pour le représentant des participants, les acquis de cet atelier sont notamment la nécessité de revisiter le fonctionnement du service d’inspection. Cet atelier, poursuit-il a permis aux participants de faire une différence entre l’audit et la maîtrise des risques. Selon lui, la maîtrise des risques est un nouveau concept dans le jargon de l’administration fiscale. Et d’ajouter, la maîtrise des risques est un ensemble de dispositifs ou processus organisé, formalisé et permanent choisi par l’encadreur et mis en œuvre par les responsables de tous les niveaux pour maîtriser le fonctionnement de leurs activités en vue de fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs. Tandis que l’audit est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation, une assurance sur le degré de maîtrise de ces opérations. L’audit améliore et contribue à créer de la valeur ajoutée au sein d’une organisation. Bref, la maîtrise des risques sécurise le fonctionnement de service et l’audit l’évalue. Avant de souligner que les 2 activités sont liées et complémentaires.
Les animateurs dudit séminaire ont présenté les outils essentiels pour la maîtrise des risques. Il s’agit de la cartographie des processus, la cartographie des risques opérationnels, l’organigramme de fonctionnement, le guide de procédures et le référentiel du contrôle interne. S’agissant de l’audit, les étapes à suivre sont la programmation de l’audit, la phase de la préparation de l’audit, de la réalisation, la synthèse ou rédaction du rapport de l’audit et la phase de suivi de recommandations.
Des acquis à capitaliser
Clôturant ces assisses, Le DG de la DGI s’est dit satisfait du fait que le thème retenu a suscité beaucoup d’intérêt de la part des séminaristes. Il y a une valeur ajoutée dans le cadre du renforcement des capacités. Dieudonné Lokadi a pour ce faire, invité les participants à capitaliser les acquis de cet atelier pour améliorer la qualité des services centraux. Une formation très importante, a reconnu le patron de l’administration fiscale avant d’indiquer que la Haute direction de l’entreprise attend un rapport succinct sur les suggestions et recommandations qui leur permettront d’aller de l’avant. « Il ne reste qu’à intégrer les nouvelles méthodes apprises dans notre administration », a-t-il soutenu. Dieudonné Lokadi n’a pas manqué de saluer la disponibilité des animateurs venus de la direction générale des finances publiques de France, Bruno Montmureau et Patrice Guerineau. La cérémonie a été sanctionnée par la remise des attestations aux participants.
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