Economie
Après l’annonce de la nouvelle de l’annulation de l’ordonnance présidentielle n°18/139 du 27 décembre 2018, portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la direction générale du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC), des interprétations vont dans tous les sens. Si pour les uns l’annulation de cette ordonnance s’inscrit dans la logique de la rigueur, une autre opinion pense qu’il s’agit purement et simplement d’une démarche administrative biaisée.
A l’interne, certaines sources du CEEC indiquent qu’il règne une agitation fébrile au sein de cet établissement public. L’objet de cette situation, selon la source, réside dans l’ordonnance présidentielle n°081/139 du 27 décembre 2018 portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la direction générale du CEEC.
« Il est incompréhensible qu’après avoir fait exécuter ces ordonnances présidentielles en conformité avec la forme requise, que l’autorité de tutelle, le ministre des Mines tente de créer délibérément une confusion par sa lettre du 13 janvier 2019 en ordonnant sans motivation, la surséance à l’exécution de l’ordonnance présidentielle n°081/139 du 27 décembre 2018 portant nomination des membres du conseil d’administration et de la direction générale du CEEC », a indiqué la source.
A l’analyse de cette situation, il se dégage une évidence aux yeux des spécialistes : l’ordonnance présidentielle n°081/139 du 27 décembre 2018 précitée ne pose aucun problème comme les autres signées à la même date et reprises dans le journal officiel de la RDC numéro spécial du 15 décembre 2019 col. 12.
Selon les experts, il serait donc juste de faire observer à l’ordonnance présidentielle n°081/139 du 27 décembre 2018 le même traitement que les autres ordonnances d’autant qu’elle n’est pas concernée par la lettre de la présidence de la République du 25 janvier 2019 qui interdit toute forme de mouvement des mandataires et du personnel dans les entreprises et établissements publics de l’Etat.
D’aucuns s’étonnent donc du caractère sélectif de l’annulation de l’ordonnance nommant les membres du Conseil d’administration et de la direction générale du CEEC. Car, si l’on justifie cette annulation par l’exécution de l’ordonnance pris le 25 janvier dernier par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo interdisant toute nomination au sein des entreprises de l’Etat jusqu’à nouvel ordre, on devrait annuler toutes les autres ordonnances pris concomitamment avec cette dernière.
Rappelons que le chef de l’Etat sortant, Joseph Kabila Kabange, avait pris pendant la même période, l’ordonnance n°18/137 portant nomination des membres de la Direction générale d’un service public dénommé Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et petite échelle, en sigle SAEMAPE, col. 14, du 27 décembre 2018.
Une autre ordonnance prise par le prédécesseur de Félix Tshisekedi, c’est l’ordonnance n°18/141 portant nomination d’un directeur général et d’un directeur général adjoint d’un établissement public dénommé Service géologique national du Congo, en sigle « SGNC », col. 15, du 27 décembre 2018. La liste n’est donc pas exhaustive.
Il faut noter que dans son article 1er, l’ordonnance présidentielle n°18/139 du 27 décembre 2018, portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la direction générale du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) nomme messieurs Alexis Mikandji Penge, Justin Kiela, André Kalonzo Ilunga, Joseph Kibamba Kahozi ainsi que Pascal Nyembo Muyumba comme membres du Conseil d’administration du CEEC.
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