Politique
A la session ordinaire dont l’ouverture solennelle est fixée au 15 mars prochain, les députés auront la délicate mission de procéder à l’identification de la majorité parlementaire. Après, viendra l’autre étape, celle de la nomination d’un Premier ministre. Et, parmi ses priorités, Félix Tshisekedi a confirmé que dans les tout prochains jours, tous les prisonniers politiques seront libres.
Selon Félix Tshisekedi qui s’est exprimé ainsi mardi devant la presse à Windhoek, en Namibie, lors d’une visite d’Etat, aucun parti, aucune coalition politique n’a raflé la majorité des sièges à l’annonce des résultats par la Ceni, conformément à l’article 78 de la Constitution. "La majorité sera identifiée au Parlement. Puis, nous entrerons dans des discussions politiques avant la nomination d’un Premier ministre. Car, le président de la république que je suis n’acceptera pas de régner sans gouverner’’, a-t-il ajouté, à cette même occasion.
Rixes ?
Va-t-on vers une crise somme toute nouvelle sur la querelle des majorités ? La question vaut son pesant d’or, au regard de contradictions latentes dans les officines politiques du FCC et de Cash où le débat sur l’information, le formateur et l’épineuse question du choix du Premier ministre divise.
Mercredi 20 février dernier à Kingakati, Joseph Kabila, recevant une cohorte de responsables des regroupements politiques, avait, pour sa part, réussi à officier la cérémonie de signature d’un acte d’engagement qui ralliait tous les députés nationaux ou députés provinciaux du Front commun pour le Congo à la majorité parlementaire.
Dimanche 24 février, alors que ce jour-là, Félix Tshisekedi totalisait un mois, depuis son investiture à la magistrature suprême, Joseph Kabila, le président de la république honoraire, était revenu à la charge à Kingakati. Cette fois-là, il recevait les députés nationaux, tels qu’ils ont été listés par les responsables des regroupements membres du FCC, mué en plateforme politique, pour le compte de la nouvelle majorité parlementaire.
Anguille sous roche…
A lire entre guillemets, les propos de Félix Tshisekedi, doit-on comprendre qu’il y aurait déjà anguille sous roche ? Il dit ne pas vouloir régner mais sans gouverner. Il parle également de discussions politiques après l’identification de la majorité au Parlement. Mais, il ne précise pas le temps, ni le cadre qui permettrait de faire aboutir ces discussions.
Donc, tous ceux qui attendaient la formation rapide de ce gouvernement, doivent encore prendre leur mal en patience. Puisque tout dépendra, in fine, de l’issue de ces discussions politiques entre les pro-Tshisekedi et les pro-Kabila. Et, dans un round de face-à-face, entre Félix Tshisekedi, lui-même, et Joseph Kabila, l’initiateur et l’autorité morale du Front commun pour le Congo qui se veut plateforme politique de gouvernement.
A l’analyse, les choses risquent de tirer en longueur jusqu’à la mi-avril 2019.
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