Troubles du sommeil : Un actif kinois sur trois ne dort pas assez

A l'occasion de la Journée mondiale du sommeil,  une enquête-minute a été réalisée sur la qualité du sommeil des actifs à Kinshasa. Ces résultats ne sont pas satisfaisants puisque un actif sur trois ne dort pas suffisamment et souffre de somnolence au cours de la journée, rapporte radio Opaki ce 10 avril 2014.

Somnolence diurne, troubles de la concentration, comportement nerveux… voilà à quoi s'exposent les personnes en manque de sommeil. A Kinshasa, comme certainement dans d'autres villes, elles représentent une  frange importante de la population active. Les autorités sanitaires recommandent de dormir au moins 7 heures par nuit. Or, près d'un tiers des Kinois interrogés en âge de travailler dorment moins de 6 heures. Par ailleurs, la carence de sommeil concerne plus largement tous les actifs, car ces derniers dorment en moyenne 06 h55' chaque nuit.

En raison de ce manque d'heure de sommeil, de nombreux Kinois ne peuvent s'empêcher de s'assoupir dans les transports avant d'aller travailler. Ce qui peut être anodin dans le taxi ou le bus est bien évidemment plus dangereux lorsqu'on est au volant de sa voiture. Chiffre inquiétant : 3 sur 10 des conducteurs consultés affirment avoir somnolé au volant au moins une fois par mois.

Pour ceux qui prennent les transports en commun, il est possible de compenser en partie son manque de sommeil en se reposant pendant le trajet. Mais pour que le sommeil soit vraiment récupérateur, il faut respecter certaines conditions comme l'explique un médecin dans une vidéo diffusée à l'occasion de la Journée mondiale du sommeil.