Monde
La campagne pour les européennes a été lancée mardi 23 avril au Royaume-Uni, avec notamment le nouveau parti pro-européen Change UK. Car faute de trouver un accord sur le Brexit d’ici le 22 mai, le pays devra participer au scrutin, une perspective qui alimente les appels à la démission de la Première ministre Theresa May.
Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
La trêve aura été de courte durée pour Theresa May : à peine revenue à Downing Street après les vacances de Pâques, la dirigeante se retrouve à nouveau et, de plus belle, dans le collimateur des brexiters au sein de son propre camp.
Les conservateurs sont furieux que le gouvernement se soit engagé dans des discussions avec le parti d’opposition travailliste afin de tenter de trouver un compromis sur l’accord de Brexit. Ils ont en cela le soutien désormais de plus de 70 associations conservatrices locales qui viennent d’appeler à une réunion extraordinaire. Cela pour discuter du sort de Theresa May et organiser un vote de défiance contre elle.
La Première ministre espère, de son côté, toujours s’entendre avec le Labour pour éviter de participer au scrutin européen fin mai. Mais le chef des travaillistes Jeremy Corbyn vient de doucher ses espoirs, mardi 23 avril, en accusant le gouvernement de camper sur ses positions.
Des élections européennes semblent donc inévitables et les différents partis lancent à la hâte les uns après les autres leur campagne.
C’était au tour mardi de Change UK, la nouvelle formation europhile créée par des dissidents Tory et Labour et qui milite pour un second référendum. Parmi ses candidats se trouve Rachel Johnson, la sœur de l’ancien ministre et « archi-brexiter » Boris Johnson, une présence étonnante qui rappelle à quel point le Brexit a divisé les Britanniques.
► Débâcle annoncée pour le parti conservateur
Alors que le Parlement britannique reprend ses travaux ce mercredi 24 avril après les vacances de Pâques sans la moindre solution sur le divorce avec l’Union européenne en vue, les élections européennes annoncent une grande débâcle pour le Parti conservateur de Theresa May.
« Vous ne voulez pas que je revienne ici avec une horde d’eurosceptiques », a lancé le très dur brexiter Nigel Farage, menace proférée en mars 2019 au Parlement européen.
C’est pourtant ce qui risque d’arriver. Le tonitruant eurosceptique vient à peine de lancer un parti, le Brexit Party, qui caracole en tête des sondages, avec entre 23% et 27%. Le parti, avec un nom simple et évocateur et à peine quelques réunions publiques, se retrouve devant le Parti travailliste.
Les conservateurs de Theresa May sont également bien derrière, crédités de 15% à 16%, ce qui serait le pire résultat de toute leur histoire. Un score qui est à imputer entièrement à Theresa May, disent les tories.
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