Société
Cette nouvelle a été communiquée mercredi 27 août par le chargé de programme communication et information du bureau de l’Unesco à Kinshasa, Joseph Potopoto, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco à Kinshasa. Selon lui, cette décision fait suite au constat selon lequel au moins 600 journalistes ont été tués à travers le monde durant les dix dernières années.
Par cette décision qualifiée d’historique, l’Onu condamne «toutes les attaques et la violence contre les journalistes et travailleurs des médias».
En décrétant cette journée mondiale, l’Onu appelle ses Etats membres à s’impliquer dans la prévention de la violence contre les journalistes et les professionnels des médias. Pour l’Unesco, il s’agit «d’assurer la reddition des comptes, de traduire en justice les responsables des crimes contre les journalistes et travailleurs des médias, et de veiller à ce que les victimes aient accès à des recours effectifs».
Il revient à l’Unesco d’assurer la coordination générale de la commémoration de cette journée, en consultation avec les parties prenantes concernées. Au cours de cette journée, a précisé le chargé de programme communication et information du bureau de l’Unesco, plusieurs activités de sensibilisation du monde entier à cette journée seront organisées.
La journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, apprend-on, a été initiée le 18 décembre 2013 par l’Assemblée générale de l’Onu.
La liberté de presse bafouée régulièrement
Les médias bénéficient également de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 13 mai de chaque année. A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 13 mai dernier, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a regretté qu’aucun jour ne s’écoule sans que la liberté de la presse ne soit bafouée.
Selon Ban Ki-moon, les journalistes sont victimes d’enlèvements, de détentions, de bastonnades, voire d’assassinats à cause des vérités dérangeantes qu’ils énoncent et qui rentrent dans le cadre de l’exercice de leur fonction.
Instituer une journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes est une bonne initiative pour souligner les conditions précaires et d’insécurité dans lesquelles les professionnels des médias exercent leur métier, mais pousser les personnes – dirigeants et autres administrés - qui commettent ces crimes à ne plus les commettre en sanctionnant la commission de ces crimes reste un défi que l’Onu doit arriver à relever.
Le 2 novembre prochain, les médias du monde entier vont donc devoir célébrer la première journée consacrée à lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Au cours de la célébration de cette première journée, quel bilan les journalistes vont-ils tirer sur les crimes commis contre eux durant un certain nombre d’années ?
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