Provinces
Le chef milicien Raïa Mutomboki, le seigneur de guerre Masudi Alimasi de la milice «Koko du Koko» a été pour la première fois devant la justice ce jeudi 12 septembre 2019.
Plusieurs mois après son arrestation par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ce chef milicien et ses coaccusés vont comparaître pour des crimes de viol, et autres faits infractionnels perpétrés dans plusieurs villages des territoires de Mwenga et Shabunga.
Devant à la justice militaire, cet ancien sergent de l’armée régulière devenu chef rebelle et dont les troupes ont orchestré des viols en masse contre les femmes à Kabikokole, volés, violé et même tué à Kigulube; Lugushwa; Amisi Masudi va répondre de ses actes.
Masudi Alimasi alias Koko du Koko est donc pris pour responsable des actes de viols, esclavages sexuels, meurtres, privations des libertés et autres crimes qui ont été commis à Kabikokole, à Zibo vers Lugushwa, Kamungini, Kigulube, Bimpanga, Wameli, …
Déjà deux audiences ont été organisées par la cour militaire pour raison de régularisation de la saisine à l’égard des toutes les parties dont Masudi lui-même et 4 de ses subalternes, l’État congolais ainsi que différentes parties civiles.
La prochaine audience se tient ce vendredi 20 septembre 2019. Les organisations qui accompagnent les victimes ou qui
constituent la défense des parties civiles demandent que le procès soit délocalisé vers les lieux où les crimes avaient été commis.
Dans ce dossier, l’État congolais est aussi incriminé pour avoir failli à sa mission régalienne de protéger et sécuriser la population et ses biens.
Des organisations saluent la tenue de ces premières audiences d’un chef milicien et dont la prochaine audience parait très déterminante. Celles-ci souhaitent que cela soit un exemple pour tous les autres qui sont encore dans la brousse.
Pour rappel, le chef milicien Masudi Alimasi alias Koko di Koko a été capturé par les FARDC en avril dernier à Kimbili dans le territoire de Shabunda après avoir été blessé dans des affrontements avec l’armée loyaliste.
Une année avant son arrestation, soit en Février 2018, le chef milicien Koko di Koko a fait incursion dans le village Kabikokole après avoir coupé le pont en liane qui relie ce village à d’autres.
Devant une population impuissante, dans une totale absence de l’État, les femmes ont été violées en masse. Environ 50 femmes se sont faites identifiées pour une prise en charge médicale.
Après ces actes inciviques, ces miliciens avaient détruit le centre de santé du village et amené en captivité une dizaine des habitants dont un infirmier de ce village.
Deux mois plus tard, soit en avril 2016, ces miliciens ont été accusés d’avoir commis la même barbarie dans des villages de Shabunda à Kigulube.
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