Société
Le groupe de monitoring des médias de la Ligue pour la promotion socioculturelle (Liprosoc), a suivi avec beaucoup d’attention et intérêt, le discours interpellateur du général Célestin Kanyama Tshishiku à l’intention des chroniqueurs de musiques, des artistes musiciens et comédiens, œuvrant dans la Ville-province de Kinshasa. Le patron de la police de Kinshasa tient à mettre définitivement un terme aux habitudes viles et avilissantes, caractérisées par des propos indigestes à la télévision, qui ont élu domicile dans le domaine musical en RDC, particulièrement dans sa juridiction.
Depuis plus d’une décennie, en effet, certains artistes musiciens et comédiens, en complicité avec des chroniqueurs socioculturels, se livrent au vilain plaisir de s’attaquer et de se déchirer, par médias interposés, avec des crudités injurieuses, marchant ainsi contre les règles d’éthiques et de déontologies journalistique.
Le général Kanyama qui semble être fatigué d’enregistrer des plaintes par-ci et là dans ce sens, a réuni les chroniqueurs socioculturels, les artistes musiciens et comédiens dans son cabinet de travail sur l’avenue de La Libération, ex 24 novembre, pour leur parler de cet aspect de chose.
Interrogé à ce sujet, le coordonnateur de la Liprosoc, Félix Kalala Mwanza, soutient et adhère à la vision du Commissaire provincial de la PNC/Kinshasa. « L’interpellation du général Célestin Kanyama tombe à point nommé tant elle s’inscrit strictement dans la perspective de l’assainissement du paysage médiatique congolais pour une liberté de la presse fondée sur la responsabilité, et pour l’installation effective d’une citoyenneté, qui soit en harmonie avec les ambitions d’un pays qui se veut émergent à l’horizon 2030 », a-t-il déclaré.
Félix Kalala, qui ne veut céder à aucune intimidation, annonce l’organisation d’une conférence-débat en date du 27 octobre prochain, sous le thème : « Haro sur les journalistes dangereux et les médias de mille collines en RDC ». La Liprosoc va, au cours de cette conférence, moraliser et conscientiser les journalistes congolais face aux antivaleurs et dérives déontologiques qui caractérisent l’univers des médias congolais. Les chroniqueurs socioculturels sont d’ores et déjà invités.
Tout en encourageant l’initiative du général Kanyama, dans sa lutte pour l’éradication des valeurs négatives qui frisent la voyoucratie en RDC, Félix Kalala promet sa franche collaboration à toutes les personnes de bonne volonté et à toute initiative destinée à requalifier le comportement social des congolais. Cela aura pour effet, soutient-il, de réinventer la conscience collective nécessaire pour un pays normal, résolument engagé dans le processus d’un développement intégral et d’une paix durable.
Pour rappel, la Liprosoc est une organisation membre de la Nouvelle société civile pour la sauvegarde des valeurs sociales et de bonnes mœurs.
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