Politique
L’Envol a lancé samedi à son siège national à Kinshasa la collecte des signatures pour la petition sur la révision constitutionnelle.
Le challenge du parti de Sesanga pour Kinshasa, c’est de récolter entre 20 à 40 milles signatures dans un mois.
L’opération va s’étendre sur l’ensemble de la ville. Des mobilisateurs du parti vont quadriller la capitale. Pour cela, ils ont reçu des registres. Le secrétaire général, Jean-Marc Mambidi a été clair. Pas de tricherie. Tout doit se faire dans la plus grande transparence possible.
" Chaque citoyen congolais qui souscrit à la démarche, doit être muni de sa carte d’électeur. Il doit signer après avoir rempli le formulaire et mettre même son numéro de téléphone ", a-t-il expliqué.
La proposition Sesanga pour la révision de la constitution est une véritable révolution et met fin au règne des antivaleurs. Des pratiques honteuses seront écartées. Le cas des élus ou élues qui mettent leurs épouses ou époux, enfants comme suppléants. Inadmissible en démocratie.
Pour Delly Sesanga, la Constitution de 2006 a montré ses limites. D’ailleurs, il a toujours rappelé que les réalités politiques et sociologiques actuelles imposent absolument une révision constitutionnelle.
En lisant le texte Sesanga, on sent l’ambition, l’intelligence, la capacité et le courage d’apporter avec finesse des reformes pertinentes pour corriger les lacunes mieux les limites de l’actuelle constitution en déphasage avec les réalités du moment, après deux cycles électoraux chaotiques.
La proposition de l’Envol cible une trentaine d’articles. Mais les deux articles phares portent sur le retour de la présidentielle à deux tours et sur la bi-nationalité en lieu et place de l’exclusivité. Très clair que l’élu de Luiza veut actualiser certains articles qui présentent des faiblesses par rapport au contexte actuel.
Au même moment, la démarche de Sesanga vise à renforcer les articles intangibles de la Constitution. Il veut protéger solidement l’article 220 relatif au nombre des mandats présidentiels et à leur durée
.
D’après Jean-Marc Mambidi, son parti a avancé des propositions concrètes sur certaines dispositions qui ne répondent plus aux attentes de la population.
Le porte-parole de l’Envol a rappelé que l’article relatif à l’exclusivité de la nationalité congolaise, qui ne peut être détenue concurremment avec une autre, est largement dépassé.
« Pour nous, l’exclusivité de la nationalité congolaise est une réalité dépassée », a-t-il martelé, affirmant que son parti a opté pour la bi- nationalité, réaliste au regard de l’apport combien important d’une frange de la diaspora congolaise aujourd’hui exclue à cause de cette disposition.
En plus, le parti de Delly Sesanga assure que le retour à l’élection présidentielle à deux tours, va renforcer la légitimité du Président de la république élu.
Aussitôt installé par le secrétaire général, le président du comité provincial de suivi et d’enregistrement des signatures de Kinshasa, Geremie Kilubu a promis de faire respecter la procédure.
" On va vérifier si le travail a été bien fait. On va mettre les numéros de téléphone et il y aura des signatures ", a-t-il affirmé.
A cette occasion, il a assuré que la sensibilisation sera forte. Au même moment, il a suggéré un partenariat avec la société civile et la communauté internationale pour élargir et accroître la campagne de sensibilisation.
" La RDC a fait un bon élan sur le plan démocratique mais il faut corriger certaines lacunes. Nous devons nous mobiliser pour maintenir cette avancée. La collecte des signatures est une activité de grande importance pour l’Envol. Notre objectif est d’atteindre 20.000 signatures ou plus dans un mois ", a-t-il insisté.
Il a affiché la détermination de collecter en un mois, 20.000 signatures. Les Ķinois seront sensibilisés à adhérer massivement à ce projet, a-t-il soutenu. Les Kinois qui veulent le retour de deux tours de la présidentielle doivent se mobiliser. On veut désormais que les sénateurs et les gouverneurs soient élus au suffrage universel directs.
Le 19 août 2019, les élus Envol avaient déposé une proposition de loi portant révision constitutionnelle. Le 19 octobre, la direction du parti avait lancé à Kisangani la collecte des signatures. Aujourd’hui, le chef-lieu de la Tshopo a atteint la barre de 10.000 signatures Nous voulons une constitution de développement. Il faut éviter une constitution de belligérants, pas une constitution issue de la guerre, a ajouté Mambidi.
Il faut rappeler que le texte Sesanga bloque le glissement des mandats présidentiels. Il y a des garde-fous très stricts pour stopper le « glissement du mandat présidentiel », comme c’était le cas avec Joseph Kasa-Vubu en 1965, puis le Maréchal Mobutu Sese Seko de 1991 à 1997 et enfin Joseph Kabila de 2016 à 2018.
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