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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Brexit : ce qui se joue avec les législatives britanniques

2019-12-12
12.12.2019
2019-12-12
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Jour de vote au Royaume-Uni. Ce jeudi, les Britanniques se rendent aux urnes pour élire leurs représentants à la Chambre des communes. Un scrutin convoqué de haute lutte par le Premier ministre Boris Johnson, qui espère ainsi se renforcer afin de finaliser le divorce avec l'Union européenne.

1- 650 postes à renouveler

Comme à chaque élection générale, les Britanniques vont élire leurs représentants siégeant à la Chambre des communes dans les 650 circonscriptions existant sur le territoire du Royaume-Uni.

Parmi elles, 533 se trouvent en Angleterre, 59 en Ecosse, 40 au Pays-de-Galles et 18 en Irlande du Nord. L'élection se fera en un tour unique, à la majorité simple.

La Chambre des Lords n'est pas concernée. Non soumise au suffrage universel, celle-ci se renouvelle principalement par élection interne de ses membres ou par hérédité.

2- Troisième élection en quatre ans

Depuis 2011, la législation britannique prévoit une dissolution automatique de la Chambre des communes et la tenue de nouvelles élections générales tous les 5 ans. Mais, depuis le scrutin de 2015, remporté par les conservateurs de David Cameron, le calendrier a été très largement chamboulé à la suite du référendum sur le Brexit.

Alors que le prochain vote n'aurait dû avoir lieu qu'en 2020, la séparation chaotique avec l'UE avait déjà poussé Theresa May à tenter le pari en 2017. Usant de sa prérogative de Premier ministre, lui permettant de convoquer un nouveau scrutin avec l'accord d'au moins deux tiers des parlementaires, elle avait parié sa courte majorité absolue, espérant la renforcer. Pari perdu.

Pour Boris Johnson, privé de majorité à la suite d'une série de défections de députés Tories opposés à son plan de sortie de l'Union européenne, la convocation d'élections était devenue le seul moyen de sortir de l'impasse.

3- L'avenir du Brexit en jeu

En plein chaos sur les modalités de divorce avec l'UE, ces élections générales décideront en grande partie des contours que prendra le Brexit. En tête dans les sondages, Boris Johnson, s'il obtient une solide majorité absolue, aura alors toutes les chances de faire voter l'accord qu'il a négocié avec Bruxelles mi-octobre.

Si les Travaillistes l'emportent, leur patron, Jeremy Corbyn, aura à charge d'appliquer le programme qu'il a dévoilé le 21 novembre. Le Labour y promettait de renégocier en trois mois un nouvel accord de divorce avec les Européens, maintenant de solides relations économiques entre le Royaume-Uni et l'UE. Celui-ci serait ensuite soumis à l'approbation des Britanniques par référendum. En cas de rejet, le Brexit serait annulé.

Reste une troisième option, celle d'une victoire sans majorité de l'un ou l'autre des deux grandes forces politiques, imposer de nouer une alliance pour être en mesure de gouverner. Les cartes seraient alors entièrement rebattues et l'avenir du Brexit toujours aussi incertain.

Reste une troisième option, celle d'une victoire sans majorité de l'un ou l'autre des deux grandes forces politiques, imposer de nouer une alliance pour être en mesure de gouverner. Les cartes seraient alors entièrement rebattues et l'avenir du Brexit toujours aussi incertain.

4- Des bastions à conquérir et d'autres à défendre

S'il veut se constituer une majorité assez forte pour mener à bien ses plans, Boris Johnson sait qu'il va devoir conquérir des bastions travaillistes. Il dispose pour cela d'un terrain de chasse bien identifié : les districts remportés par le Labour en 2017 ayant majoritairement voté « Leave » au référendum de 2016, principalement dans le centre et le nord-est de l'Angleterre.

C'est pour cette raison qu'il s'est rendu à Sunderland lundi, dans un district détenu par les Travaillistes depuis sa création en 2010. « Le Labour vous a laissé tomber », a-t-il lancé au cours d'un meeting organisé au sein de la cité portuaire, qui compte 277.000 habitants.

Mais « Bojo » sait aussi qu'il aura des terres à défendre, notamment à Londres et dans le sud du Royaume. En Ecosse, où les conservateurs détiennent 13 sièges, la démission l'été dernier de la patronne locale des Tories, Ruth Davidson, pourrait fragiliser l'électorat du parti.

Le Premier ministre pourrait même être mis en difficulté dans sa propre circonscription, Uxbridge and South Ruislip, située dans le Grand Londres. Il y est défié par un jeune travailliste de 25 ans d'origine iranienne, Ali Milani.

Selon les derniers sondages, l'avance de Boris Johnson n'est pas suffisante pour couvrir la marge d'erreur. Jusqu'ici, jamais un Premier ministre n'a perdu son siège lors d'une élection générale.

5 - L'inconnu du vote des jeunes

Reste une dernière inconnue pour les Tories : l'ampleur du vote des jeunes, plus proches du parti travailliste. En 2017, 66 % des 18-19 ans et 62 % des 20-24 ans avaient glissé un bulletin Labour dans l'urne selon l'institut Yougov. Mais ces deux catégories d'âge avaient aussi été les plus abstentionnistes, avec seulement 57 et 59 % de participation.

Selon une étude de Yougov publiée le 22 novembre, 51 % des 18-29 ans déclaraient qu'ils voteraient Labour contre 20 % pour les Tories. En parallèle les inscriptions sur les listes électorales ont bondi de 55 % par rapport à 2017.

Florian Maussion
Les Echos / MCP, via mediacongo.net
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