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Destitution de Donald Trump: Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre réclame des garanties avant de transmettre le dossier au Sénat

2019-12-20
20.12.2019
2019-12-20
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Nancy Pelosi, ici à la Chambre des représentants au Capitole à Washington le 18 décembre 2019.

Nancy Pelosi pourrait tenter une manœuvre qui déclencherait une nouvelle bataille politique entre démocrates et républicains.

Le président américain Donald Trump a été mis en accusation ce mercredi 18 décembre lors d’un vote historique au Congrès synonyme de procès en destitution pour l’ex-homme d’affaires.

La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s’est prononcée en faveur de l’“impeachement” du milliardaire républicain de 73 ans pour “abus de pouvoir”, par 230 voix contre 197.

Il appartient désormais au Sénat de juger Donald Trump, sans doute en janvier. Les républicains, qui contrôlent la chambre haute, auront la ferme intention d’acquitter leur président à ce moment-là.

Vers un retard bien calculé du procès?

Mais en fine stratège, la chef démocrate Nancy Pelosi, qui a demandé un “procès juste” au Sénat, a laissé entendre qu’elle pourrait retarder la transmission du dossier d’accusation, tant qu’elle n’aurait pas obtenu un minimum de garanties.

Une manœuvre qui déclencherait une nouvelle bataille politique entre les camps républicain et démocrate. “C’était notre intention”, a-t-elle déclaré en conférence de presse. “Mais nous verrons ce qui se passe”.

Ces remarques font suite à des commentaires similaires du deuxième législateur à la Chambre des représentants, Steny Hoyer, qui a déclaré que les démocrates doivent discuter d’un dernier coup pour retarder l’envoi du dossier d’accusation.

Une idée soutenue pas plusieurs démocrates qui y voient un moyen de faire planer plus longtemps la menace de la destitution sur Trump, et de faire ainsi pression sur lui.

“Si vous avez le leader du Sénat qui dit qu’il va négocier avec l’accusé... on se moque alors de tout le processus”, estime ainsi le représentant démocrate de Californie Jackie Speier. “Je pense qu’en refusant [d’amener immédiatement le procès au Sénat], on pourra essayer de négocier la participation de chacun et les témoins à convoquer. (...) C’est un levier parce que [Donald Trump] ne peut pourra alors pas dire qu’il est totalement exonéré par le Sénat.”

Comment se déroulera le procès au Sénat ?

Accusant la “gauche radicale” d’être rongée par “l’envie et la haine”, le président a lui accusé les démocrates d’essayer “d’annuler le vote de dizaines de millions d’Américains” en tentant de le pousser hors de la Maison Blanche. Et a estimé que ses adversaires politiques venaient de commettre un “suicide politique”.

Plus tard dans la nuit, il a posté sur Twitter une photo de lui en noir et blanc, doigt pointé vers l’avant, avec la légende: “En réalité, ils n’en ont pas après moi. Ils en ont après vous. Je ne fais que les gêner.”

Ce procès exceptionnel, quand il se déroulera (peut-être dès janvier), commencera quand une équipe d’élus démocrates de la Chambre des représentants quittera l’aile sud du Capitole, sous bonne escorte, pour rejoindre son aile nord avec l’acte d’accusation du président.

À leur arrivée au Sénat, un haut gradé chargé de la sécurité et du protocole, le “sergent d’armes”, appellera au calme: “Tout le monde doit garder le silence, sous peine d’être emprisonné, pendant que la Chambre des représentants présente au Sénat des États-Unis les articles de mise en accusation de Donald John Trump”.

Les élus de la Chambre, amenés à jouer le rôle de procureurs, liront les deux chefs retenus contre le milliardaire républicain: “abus de pouvoir” et “entrave à la bonne marche du Congrès”. Ils dérouleront leurs griefs. Drapé dans sa toge noire, le président de la Cour suprême des États-Unis, John Roberts, jurera ensuite sur la Bible de “rendre la justice de manière impartiale”. Suivront les prestations des 100 sénateurs appelés à jouer à la fois le rôle de juges et de jurés.

Quelques semaines plus tard, ces élus diront s’ils jugent le président coupable. Compte-tenu de la majorité républicaine dans cette enceinte, le milliardaire new-yorkais est quasiment assuré d’être acquitté. C’est ainsi qu’avaient débuté -et terminé- les procès des présidents démocrates Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton, jugé en 1999 pour avoir menti sur sa liaison avec la stagiaire de la Maison Blanche Monica Lewinsky. Mais rien n’oblige le Sénat à suivre le même modus operandi.

En matière de destitution, la Constitution américaine est très succincte: elle confie à la Chambre des représentants le soin de mener l’enquête et de mettre le président en accusation (“impeachment”) en cas de “trahison, corruption ou autres crimes et délits sérieux”.

Il revient ensuite au Sénat de le juger à une majorité des deux tiers lors d’un procès présidé par le chef de la Cour suprêm


AFP / Huffpost / MCP, via mediacongo.net
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